Wagner : « J'ai beaucoup appris au Werder »

Le match entre 1899 Hoffenheim et le Werder Brême mercredi soir (coup d'envoi à 20h45, en direct sur Sky) pour le compte du deuxième tour de DFB-Pokal sera un voyage dans le passé pour Sandro Wagner. L’attaquant de 29 ans a en effet joué au Werder entre 2010 et 2012 ; il est depuis devenu l’un des meilleurs buteurs d'Allemagne et a intégré le cercle des attaquants de la Mannschaft. Dans une interview accordée à DFB.de, Wagner juge le Werder actuel et revient sur son passé à Brême. Il révèle aussi son idole de jeunesse et pourquoi il préfère éviter les réseaux sociaux.

DFB.de : Monsieur Wagner, est-ce particulier pour vous de rencontrer votre ancien club, le Werder Brême, en DFB-Pokal ?

Sandro Wagner : Pour être honnête, pas vraiment. Je me suis préparé et concentré pour ce match de la même manière que pour les autres.

DFB.de : Comment jugez-vous le Werder Brême actuellement ? Le club n’a pas très bien débuté sa saison.

Wagner : Ils ont une bonne équipe et un jeune entraîneur ambitieux. Mais le gros avantage du Werder sont ses fans. Ça décoiffe dans les tribunes, vraiment. Ils poussent pendant tout le match pour motiver leur propre équipe.

DFB.de : Vous avez d’un côté disputé 30 matchs de Bundesliga avec le Werder Brême et avez été de l’autre soudainement placardisé après votre prêt au 1. FC Kaiserslautern. Quel regard portez-vous sur votre passage à Brême ?

Wagner : Ce fut pour moi une période riche en enseignements. L’effectif était solide et j’avais une grande concurrence en tant que jeune joueur. Néanmoins, j’ai subi à l’époque une rupture des ligaments croisés, ce qui a freiné ma progression. S’en remettre et travailler pour retrouver son niveau est un immense défi pour chaque footballeur, que ce soit mentalement ou physiquement.

DFB.de : Éprouvez-vous un peu de rancœur envers votre ancien club, le Werder, puisque vous n'avez explosé que bien plus tard ?

Wagner : Pas du tout, j’ai passé du bon temps à Brême.

DFB.de : Imaginiez-vous durant votre période à Brême que vous deviendrez plus tard international allemand ?

Wagner : J’ai toujours eu le sentiment que je pourrais y arriver un jour mais il est clair qu'à l'époque, ça paraissait très loin (rires).

DFB.de : Comment expliquez-vous que votre potentiel n'ait pu pleinement s'exprimer qu'après tant d’années ?

Wagner : Il y a beaucoup de raisons à cela. Je travaille dur tous les jours pour atteindre les objectifs que je me suis fixés, j'ai beaucoup progressé physiquement et techniquement ces dernières années. Mais le plus important est la santé. Je peux désormais jouer depuis plusieurs années sans être perturbé par de grosses blessures.



Le match entre 1899 Hoffenheim et le Werder Brême mercredi soir (coup d'envoi à 20h45, en direct sur Sky) pour le compte du deuxième tour de DFB-Pokal sera un voyage dans le passé pour Sandro Wagner. L’attaquant de 29 ans a en effet joué au Werder entre 2010 et 2012 ; il est depuis devenu l’un des meilleurs buteurs d'Allemagne et a intégré le cercle des attaquants de la Mannschaft. Dans une interview accordée à DFB.de, Wagner juge le Werder actuel et revient sur son passé à Brême. Il révèle aussi son idole de jeunesse et pourquoi il préfère éviter les réseaux sociaux.

DFB.de : Monsieur Wagner, est-ce particulier pour vous de rencontrer votre ancien club, le Werder Brême, en DFB-Pokal ?

Sandro Wagner : Pour être honnête, pas vraiment. Je me suis préparé et concentré pour ce match de la même manière que pour les autres.

DFB.de : Comment jugez-vous le Werder Brême actuellement ? Le club n’a pas très bien débuté sa saison.

Wagner : Ils ont une bonne équipe et un jeune entraîneur ambitieux. Mais le gros avantage du Werder sont ses fans. Ça décoiffe dans les tribunes, vraiment. Ils poussent pendant tout le match pour motiver leur propre équipe.

DFB.de : Vous avez d’un côté disputé 30 matchs de Bundesliga avec le Werder Brême et avez été de l’autre soudainement placardisé après votre prêt au 1. FC Kaiserslautern. Quel regard portez-vous sur votre passage à Brême ?

Wagner : Ce fut pour moi une période riche en enseignements. L’effectif était solide et j’avais une grande concurrence en tant que jeune joueur. Néanmoins, j’ai subi à l’époque une rupture des ligaments croisés, ce qui a freiné ma progression. S’en remettre et travailler pour retrouver son niveau est un immense défi pour chaque footballeur, que ce soit mentalement ou physiquement.

DFB.de : Éprouvez-vous un peu de rancœur envers votre ancien club, le Werder, puisque vous n'avez explosé que bien plus tard ?

Wagner : Pas du tout, j’ai passé du bon temps à Brême.

DFB.de : Imaginiez-vous durant votre période à Brême que vous deviendrez plus tard international allemand ?

Wagner : J’ai toujours eu le sentiment que je pourrais y arriver un jour mais il est clair qu'à l'époque, ça paraissait très loin (rires).

DFB.de : Comment expliquez-vous que votre potentiel n'ait pu pleinement s'exprimer qu'après tant d’années ?

Wagner : Il y a beaucoup de raisons à cela. Je travaille dur tous les jours pour atteindre les objectifs que je me suis fixés, j'ai beaucoup progressé physiquement et techniquement ces dernières années. Mais le plus important est la santé. Je peux désormais jouer depuis plusieurs années sans être perturbé par de grosses blessures.

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DFB.de : Votre année au SV Darmstadt en 2015-2016 fut votre première vraie saison réussie en termes de buts marqués. Pourquoi y a-t-il eu soudainement ce déclic à Darmstadt ?

Wagner : Tout a très bien fonctionné là-bas, tout simplement. Et comme je l’ai déjà évoqué, j’étais enfin épargné par les blessures...

DFB.de : La saison dernière avec Hoffenheim fut aussi pleine de réussite et cette saison débute également sur les mêmes bases. Comment expliquez-vous que le club soit si stable depuis plus d’un an ?

Wagner : Je pense que nous avons un bon effectif, un bon staff et un environnement positif.

DFB.de : C’est à l’inverse assez compliqué pour votre équipe en Ligue Europa pour le moment. Pourquoi votre équipe montre-t-elle fréquemment sur la scène européenne un visage différent de celui sur la scène nationale ?

Wagner : Nous prenons les échéances européennes très au sérieux. Nous avons lutté dur pendant un an afin de nous qualifier pour l’Europe. Nous sommes tombés sur un adversaire très fort en barrages de la Ligue des champions, Liverpool, un vrai cador européen. Lors des deux premiers matchs de Ligue Europa, nous étions à mon avis à chaque fois la meilleure équipe mais la victoire nous a filés entre les doigts à chaque fois car nous n'étions pas assez attentifs. Puis nous avons enfin décroché une victoire méritée contre Istanbul. C’était un succès historique, le premier de l’histoire du TSG sur la scène européenne.

DFB.de : Vous faites partie des rares joueurs en Bundesliga qui donnent ouvertement leur avis sans avoir peur de déranger. Pourquoi n’y a-t-il pas plus de joueurs professionnels de ce type ? Croyez-vous que les autres joueurs aient davantage peur de choquer ?

Wagner : Il faudrait leur demander directement. Pour ma part, j'aime parler et discuter avec tout le monde mais il faut aussi savoir exprimer clairement son point de vue de temps à autres. Je ne suis en revanche pas actif sur les réseaux sociaux. Envoyer des messages là-dessus, ce n'est pas mon truc. Je préfère parler directement, en face-à-face.

DFB.de : Vous avez disputé cinq sélections et inscrit cinq buts. Êtes-vous confiant quant à une convocation pour la Coupe du monde ?

Wagner : J’ai énormément envie de jouer pour mon pays dans une Coupe du monde.

DFB.de : Lorsque vous rejoignez l'équipe nationale, ressentez-vous une différence de niveau avec la Bundesliga ?

Wagner : Absolument. Les meilleurs joueurs du pays sont réunis en sélection, je trouve le niveau là-bas bien plus élevé qu’en club.

DFB.de : Étiez-vous déçu de ne pas avoir obtenu plus de temps de jeu lors de la Coupe des confédérations ?

Wagner : Non. Je connaissais mon rôle et nous avons remporté le tournoi. Il n'y avait donc que des vainqueurs dans l'équipe.

DFB.de : Vous êtes aujourd’hui en tant qu’attaquant de Bundesliga et international un modèle pour beaucoup de jeunes footballeurs. Qui était votre modèle et idole lorsque vous étiez plus jeune ?

Wagner : J’ai toujours voulu suivre ma propre voie. C’est ce que je conseille aussi aux jeunes joueurs : soyez toujours vous-mêmes. Néanmoins, je trouvais Lothar Matthäus impressionnant. Je suis heureux de l’avoir si souvent vu au stade. J’étais ramasseur de balles à l’époque, en tant que jeune formé au Bayern.

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