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Un bon bilan contre la France : les chiffres

2017 UNE ANNÉE DÉLICATE : Le bilan de l’équipe féminine lors de cette année 2017 est de huit victoires, deux nuls et trois défaites. La sélection n’avait pas connu trois défaites lors d’une même année depuis 2015, elle avait alors joué 18 défaites. La seule fois où l’équipe de la DFB a perdu plus de matchs fut lors de l’année 2008 (quatre défaites en 16 rencontres).

FAIM DE BUTS À DOMICILE : Lors de ses dix derniers matchs à domicile, l’Allemagne a toujours marqué au moins un but – le total s’élève à 46 buts, ce qui fait 4,6 buts par match en moyenne. L’équipe n’a perdu aucun de ses huit derniers matchs amicaux à domicile (six victoires et deux nuls). La dernière défaite à domicile en match amical remonte au 25 octobre 2014, un 0-2 contre la France. Il s’agit de l’unique défaite lors des 23 derniers matchs amicaux à domicile (18 victoires et 4 nuls).

PAS DE CLEAN SHEET : L’équipe de la DFB a toujours encaissé au moins un but lors de ses cinq derniers matchs amicaux à domicile – cela n’était arrivé auparavant qu’à l’occasion des premiers matchs amicaux de l’histoire de l’équipe (entre 1982 et 1987).

L’INDISPENSABLE PETER : Babett Peter a disputé les 18 derniers matchs internationaux de son équipe en démarrant toutes les rencontres comme titulaire. C’est la plus longue série au sein de l’effectif actuel.

UNE TACHE COMPLIQUÉE POUR L’ATTAQUE ALLEMANDE : Depuis une défaite 1-2 contre les Pays-Bas le 23 octobre 2015, l’équipe de France n’a jamais encaissé plus d’un but en 35 matchs internationaux et a gardé ses cages inviolées lors de 23 de ces matchs.



C’est un exercice de taille qui attend les joueuses de la DFB à l’occasion de leur dernier match international de l’année. L’équipe de Steffi Jones rencontre aujourd’hui à Bielefeld (à partir de 17h55 en direct sur l’ARD) l’équipe de France, pays hôte de la Coupe du monde 2019. Les matchs entre les deux équipes ont toujours été très disputés et équilibrés. La DFB a recueilli pour vous les statistiques de ces duels au sommet.

UN ADVERSAIRE DIFFICILE : Les deux équipes se sont rencontrées pour la dernière fois lors de la SheBelieves Cup. C’était le 4 mars dernier à Harrison (États-Unis) lors de la deuxième journée de la compétition. Le match s’était terminé sur le score de 0-0. L’Allemagne n’a gagné qu’un seul de ses six derniers matchs contre la France (quatre nuls et une défaite). Ces cinq dernières années, la sélection allemande ne l’a emporté que lors de la SheBelieves Cup, le 3 mars 2016 à Tampa grâce à un but de Leonie Maier et en quart de finale de la Coupe du monde 2015 après une séance de tirs au but (6-5). Lors de ses dix premières confrontations avec la France, l’Allemagne avait enregistré huit victoires et deux défaites.

BILAN À DOMICILE : En Allemagne (y compris lors de la Coupe du monde 2011), l’équipe de la DFB a remporté les quatre premiers matchs mais n’a pas été victorieuse en ses terres lors des deux dernières confrontations avec l’équipe de France (un nul et une défaite). À l’occasion du dernier match en terre allemande entre les deux équipes, l’Allemagne a subi son unique défaite à domicile (0-2). Il n’y a que contre les États-Unis que l’Allemagne affiche un moins bon bilan à domicile (quatre matchs sans victoire – un nul et trois défaites).

UNE ENVIE DE BIEN FAIRE : Après avoir subi une défaite lors de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde (2-3 contre l’Islande), le 11 de Jones a montré son envie de bien faire lors du match suivant et s’est imposé 11-0 contre les Îles Féroé. La dernière fois que l’Allemagne l’avait emporté avec un score aussi large, c’était contre le Ghana (11-0) le 22 juillet 2016 à l’occasion d’un match amical. Pour retrouver la trace d’une victoire aussi large en match officiel, il faut remonter au 18 septembre 2015 avec une victoire 12-0 contre la Hongrie lors des éliminatoires de l’EURO. La supériorité face aux Îles Féroé ne s’est pas démontrée qu’au tableau d’affichage mais également au niveau des statistiques, 50 tirs contre 0 (dont 22 cadrés), 82% de possession de balle, 63% de duels gagnés, 625 passes contre 143 (dont 90% de passes réussies).

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2017 UNE ANNÉE DÉLICATE : Le bilan de l’équipe féminine lors de cette année 2017 est de huit victoires, deux nuls et trois défaites. La sélection n’avait pas connu trois défaites lors d’une même année depuis 2015, elle avait alors joué 18 défaites. La seule fois où l’équipe de la DFB a perdu plus de matchs fut lors de l’année 2008 (quatre défaites en 16 rencontres).

FAIM DE BUTS À DOMICILE : Lors de ses dix derniers matchs à domicile, l’Allemagne a toujours marqué au moins un but – le total s’élève à 46 buts, ce qui fait 4,6 buts par match en moyenne. L’équipe n’a perdu aucun de ses huit derniers matchs amicaux à domicile (six victoires et deux nuls). La dernière défaite à domicile en match amical remonte au 25 octobre 2014, un 0-2 contre la France. Il s’agit de l’unique défaite lors des 23 derniers matchs amicaux à domicile (18 victoires et 4 nuls).

PAS DE CLEAN SHEET : L’équipe de la DFB a toujours encaissé au moins un but lors de ses cinq derniers matchs amicaux à domicile – cela n’était arrivé auparavant qu’à l’occasion des premiers matchs amicaux de l’histoire de l’équipe (entre 1982 et 1987).

L’INDISPENSABLE PETER : Babett Peter a disputé les 18 derniers matchs internationaux de son équipe en démarrant toutes les rencontres comme titulaire. C’est la plus longue série au sein de l’effectif actuel.

UNE TACHE COMPLIQUÉE POUR L’ATTAQUE ALLEMANDE : Depuis une défaite 1-2 contre les Pays-Bas le 23 octobre 2015, l’équipe de France n’a jamais encaissé plus d’un but en 35 matchs internationaux et a gardé ses cages inviolées lors de 23 de ces matchs.

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L’ENTRAINEUSE : L’entraineuse de 43 ans Corinne Diacre a joué pour l’équipe de France entre 1993 et 2005 et a été capitaine de sa sélection pendant plus de cinq ans. Elle a joué le dernier de ses 121 matchs lors d’un 0-3 contre l’Allemagne en phase de poule de l’EURO 2005. L’équipe comptait entre autres Anja Mittag et Steffi Jones dans ses rangs. Diacre est la première femme à avoir obtenu le plus haut niveau du diplôme d’entraineur en 2014 grâce auquel elle était habilitée à entrainer des équipes masculines. De juin à septembre 2017, elle a entrainé l’équipe masculine de Clermont Ferrand en deuxième division française.

DES TRICOLORES DE TRADITION : Le foot féminin est une tradition de longue date en France – des matchs non officiels avaient déjà lieu dans les années 20 et ceux-ci n’était pas sanctionnés par la fédération. Une pratique qui a repris cours des les années 60. Après la légalisation du football féminin en 1970, il n’a fallu qu’une année avant le premier match officiel reconnu par la FIFA : la France avait alors battu les Pays-Bas 4-0. Les plus grands succès de la sélection française sont une quatrième place lors de la Coupe du monde 2011 ainsi qu’aux JO de Londres en 2012. La France a remporté par deux fois un match 14-0 – le 14 mai à Cesson-Sevigne contre l’Algérie et le 28 novembre 2013 au Mans contre la Bulgarie. Sa plus large défaite remonte au 2 septembre 1992, un 0-7 contre l’Allemagne à Bad Kreuznach. La recordwoman de matchs en sélection est Sandrine Soubeyrand, qui a évolué sous le maillot bleu 198 fois (17 buts) de 1997 à 2013. Elle a depuis entrainé l’équipe féminine U17. La meilleure buteuse de la sélection française est Marinette Pichon qui a inscrit 81 en 112 matchs entre 1994 et 2007.

SAVOIR VIVRE : Des 23 joueuses appelées en équipe nationale, seules Elise Bussaglia (FC Barcelone) et Amandine Henry (Portland Thorns) n’évoluent pas dans un club français. La plus grande partie de l’effectif vient du Paris Saint-Germain et de l’Olympique lyonnais, tous deux représentés par cinq joueuses. On compte donc dix joueuses qui ont disputé la finale de la Ligue des champions entre les deux clubs (remportée 7-6 par l’OL aux tirs au but) et la finale de la Coupe de France (remportée 8-7 par Lyon aux tirs au but). Laura Georges (33 ans) est la joueuse la plus âgée de la sélection. La plus jeune joueuse est Onema Grace Geyoro (20 ans) du PSG.

DE VIEILLES CONNAISSANCES : Elise Bussaglia a joué de l’été 2015 à l’été 2017 au VfL Wolfsbourg et a côtoyé Almuth Schult, Anna Blässe, Babett Peter et Alexandra Popp. Verena Faißt fut sa coéquipière lors de la saison 2015/2016. Dzsenifer Marozsán joue à l’Olympique lyonnais en compagnie de Sarah Bouhaddi, Amel Majri, Griedge Mbock Bathy Nka, Wendie Renard et Eugenie Le Sommer. Lors de la présaison, Dzsenifer Marozsán évoluait également avec Meline Gerard. En finale de Ligue des champions 2015/2016, Wolfsbourg et Lyon se sont rencontrés à Reggio d'Émilie. Après un but de la Norvégienne Ada Hegerberg pour Lyon, c’est Alexandre Popp qui a égalisé en fin de match. Les prolongations n’ont pas permis aux équipes de se départager et c’est justement Elise Bussaglia qui s’est présentée face à son ancienne équipe pour tirer le dernier tir au but des Louves.

INVAINCUES À BIELEFELD : C’est la quatrième fois que l’équipe féminine joue à Bielefeld Alm – les joueuses sont restées invaincues lors des trois premières rencontres (deux victoires et un nul). En mars 1994, elles l’avaient emporté 12-0 contre le Pays de Galles, en mai 2005 5-0 contre la Roumanie, à chaque fois lors des qualifications pour l’EURO. Après cela, il y a eu en match nul 1-1 contre la Chine en 2009.