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Renate Lingor : "Tout s'est professionnalisé"

Renate Lingor fait partie des joueuses les plus titrées de l’histoire du football allemand. La joueuse de 42 ans a remporté 2 fois la Coupe du Monde, 3 fois l’EURO, a participé à 4 matchs olympiques et a disputé 142 matchs sous le maillot de la sélection nationale allemande. Elle compte aussi à son actif 8 titres de championne dans l’Allianz-Bundesliga féminine avec le FFC Francfort. Renate Lingor nous parle de sa carrière sportive et sur son après-carrière au sein de la DFB.

DFB.de : Renate Lingor, vous avez marqué une époque du football féminin allemand et cela fait bientôt 10 ans que vous avez mis un terme à votre carrière. Cela a-t-il été difficile pour vous ?

Renate Lingor : Cela fait si longtemps que j’ai arrêté ? (rires) Pour moi, ma reconversion n’est pas été brutale car j’avais planifié depuis longtemps la fin de ma carrière et pris suffisamment pour m’y préparer. Je me souviens toujours avec beaucoup d’émotion des moments tels quem on dernier entraînement ou ma participation aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008. Je suis fière de pouvoir également occuper un poste à la DFB.

DFB.de : Dans quel domaine travaillez-vous pour la DFB ?

Renate Lingor : Depuis 2011 je dirige l’équipe de management des sélections nationales U19 et U20. Je m’occupe aussi de l’organisation. Le déroulement, les conditions d’organisation des tournois et les stages sportifs doivent être parfaitement réglés et organisés. Lorsque j’étais joueuse je ne pensais que cela représentait un immense travail et un tel agenda. C’est excitant de voir comment les perspectives ont évolué ces dernières années.

DFB.de : Qu’est-ce qui vous passionne dans votre travail ?

Renate Lingor : Je suis particulièrement heureuse que d’anciennes coéquipières du Mondial 2003 comme Maren Meinert, Bettina Wiegmann ou Silke Rottenberg aient rejoint l’encadrement de l’équipe. Nous sommes très proches depuis de nombreuses années, cela rend le travail encore plus simple. On se connait toutes les unes les autres et on a entre nous une vraie relation de confiance.

DFB.de : Si vous faisiez une comparaison avec le début de votre carrière, comment à vos yeux le football féminin s’est-il développé ?

Renate Lingor : Bien sûr ! Quand j’avais 18 ou 19 ans, il n’y avait pas encore de grands tournois et d’équipes nationales juniores. Les conditions d’encadrement, notamment chez les juniores, se sont largement développées et tout s’est professionnalisé. Cela va des cuisiniers jusqu’aux physiothérapeutes, en passant par les préparateurs qui se déplacent avec l’équipe. De nos jours il est également possible de concilier un travail dans le football avec des études. C’est ce que permettent notamment les cours par correspondance.

DFB.de : Les joueuses que vous dirigez dans les sélections juniores sont nées avec Internet, les Smartphones et les réseaux sociaux. Est-ce utile ou néfaste pour de jeunes joueuses ?

Renate Lingor : Il faut vivre avec son temps. Le monde évolue très rapidement, la numérisation fait partie intégrante de tous les aspects de la vie et j’aurai aussi moi-même certainement utilisé ces technologie si elles avaient existées à mon époque. Avec une utilisation juste on peut tirer énormément de positif des réseaux sociaux. Cependant il faut apprendre à bien les utiliser pour prendre conscience des risques possibles.

DFB.de : Sur les réseaux sociaux, êtes-vous active ou plutôt en mode privé ?

Renate Lingor : Je suis en mode privé, j’ai une page Facebook mais j’y publie que très rarement, j’ai en quelque sorte la « flemme » de posté des nouveautés à propos de moi. (rires) Une fois par an, je publie quelque chose mais selon on ne doit pas poster des photos de chacun de nos repas ou de nos activités. C’est la limite que je me fixe.

DFB.de : Suivez-vous attentivement l’Allianz-Bundesliga féminine et le parcours des sélections juniores féminines ?

Renate Lingor : Je suis les deux avec beaucoup d’intérêt, même si je vois plus des résulatst concernant les matchs d’Allianz-Bundesliga. Je vais aussi de temps en temps au stade pour assister à un match dans mon ancien club du FFC Francfort et je suis bien sûr au stade lors des matchs internationaux comme dernièrement face à l’Islande.

DFB.de : Avez-vous découvert la nouvelle Renate Lingor en sélection nationale ?

Renate Lingor : Nous n’avons pas besoin de chercher loin. Dzsenifer Marozsan porte même mon ancien numéro, c’est vraiment une très grande joueuse. Elle est arrivée en sélection très peu de temps après moi et c’est aujourd’hui quelque de chose de la voir joueur avec l’équipe d’Allemagne.

DFB.de : Que peut-on vous souhaiter pour 2018 ?

Renate Lingor : J’aimerais trouver un peu plus de temps pour mes amis et ma famille. Les échéances sont différentes depuis la fin de ma carrière mais elles sont toujours aussi nombreuses. Lorsque j’étais joueuse je voulais toujours donner le meilleur de moi-même sur le terrain, c’est ce que j’essaie de faire maintenant en dehors du terrain.

DFB.de : Avez-vous du temps pour vos hobbies ?

Renate Lingor : J’aime pratiquer le golf et d’ailleurs avec beaucoup d’ambition et d’enthousiasme. Lorsque j’ai du temps libre, je participe à différents tournois qui ont souvent une portée caritative. Au golf, j’ai appris l’humilité. Au foot, je pouvais compenser un mauvais jour par le combat physique, au golf ce n’est pas le cas. (sourires)

DFB.de : De combien est votre handicap actuellement ?

Renate Lingor : Mon handicap est de 18,7. C’est plutôt bien, je me manque seulement de temps après le travail pour m’entraîner avec plus d’ambition.

[DFB]

Renate Lingor fait partie des joueuses les plus titrées de l’histoire du football allemand. La joueuse de 42 ans a remporté 2 fois la Coupe du Monde, 3 fois l’EURO, a participé à 4 matchs olympiques et a disputé 142 matchs sous le maillot de la sélection nationale allemande. Elle compte aussi à son actif 8 titres de championne dans l’Allianz-Bundesliga féminine avec le FFC Francfort. Renate Lingor nous parle de sa carrière sportive et sur son après-carrière au sein de la DFB.

DFB.de : Renate Lingor, vous avez marqué une époque du football féminin allemand et cela fait bientôt 10 ans que vous avez mis un terme à votre carrière. Cela a-t-il été difficile pour vous ?

Renate Lingor : Cela fait si longtemps que j’ai arrêté ? (rires) Pour moi, ma reconversion n’est pas été brutale car j’avais planifié depuis longtemps la fin de ma carrière et pris suffisamment pour m’y préparer. Je me souviens toujours avec beaucoup d’émotion des moments tels quem on dernier entraînement ou ma participation aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008. Je suis fière de pouvoir également occuper un poste à la DFB.

DFB.de : Dans quel domaine travaillez-vous pour la DFB ?

Renate Lingor : Depuis 2011 je dirige l’équipe de management des sélections nationales U19 et U20. Je m’occupe aussi de l’organisation. Le déroulement, les conditions d’organisation des tournois et les stages sportifs doivent être parfaitement réglés et organisés. Lorsque j’étais joueuse je ne pensais que cela représentait un immense travail et un tel agenda. C’est excitant de voir comment les perspectives ont évolué ces dernières années.

DFB.de : Qu’est-ce qui vous passionne dans votre travail ?

Renate Lingor : Je suis particulièrement heureuse que d’anciennes coéquipières du Mondial 2003 comme Maren Meinert, Bettina Wiegmann ou Silke Rottenberg aient rejoint l’encadrement de l’équipe. Nous sommes très proches depuis de nombreuses années, cela rend le travail encore plus simple. On se connait toutes les unes les autres et on a entre nous une vraie relation de confiance.

DFB.de : Si vous faisiez une comparaison avec le début de votre carrière, comment à vos yeux le football féminin s’est-il développé ?

Renate Lingor : Bien sûr ! Quand j’avais 18 ou 19 ans, il n’y avait pas encore de grands tournois et d’équipes nationales juniores. Les conditions d’encadrement, notamment chez les juniores, se sont largement développées et tout s’est professionnalisé. Cela va des cuisiniers jusqu’aux physiothérapeutes, en passant par les préparateurs qui se déplacent avec l’équipe. De nos jours il est également possible de concilier un travail dans le football avec des études. C’est ce que permettent notamment les cours par correspondance.

DFB.de : Les joueuses que vous dirigez dans les sélections juniores sont nées avec Internet, les Smartphones et les réseaux sociaux. Est-ce utile ou néfaste pour de jeunes joueuses ?

Renate Lingor : Il faut vivre avec son temps. Le monde évolue très rapidement, la numérisation fait partie intégrante de tous les aspects de la vie et j’aurai aussi moi-même certainement utilisé ces technologie si elles avaient existées à mon époque. Avec une utilisation juste on peut tirer énormément de positif des réseaux sociaux. Cependant il faut apprendre à bien les utiliser pour prendre conscience des risques possibles.

DFB.de : Sur les réseaux sociaux, êtes-vous active ou plutôt en mode privé ?

Renate Lingor : Je suis en mode privé, j’ai une page Facebook mais j’y publie que très rarement, j’ai en quelque sorte la « flemme » de posté des nouveautés à propos de moi. (rires) Une fois par an, je publie quelque chose mais selon on ne doit pas poster des photos de chacun de nos repas ou de nos activités. C’est la limite que je me fixe.

DFB.de : Suivez-vous attentivement l’Allianz-Bundesliga féminine et le parcours des sélections juniores féminines ?

Renate Lingor : Je suis les deux avec beaucoup d’intérêt, même si je vois plus des résulatst concernant les matchs d’Allianz-Bundesliga. Je vais aussi de temps en temps au stade pour assister à un match dans mon ancien club du FFC Francfort et je suis bien sûr au stade lors des matchs internationaux comme dernièrement face à l’Islande.

DFB.de : Avez-vous découvert la nouvelle Renate Lingor en sélection nationale ?

Renate Lingor : Nous n’avons pas besoin de chercher loin. Dzsenifer Marozsan porte même mon ancien numéro, c’est vraiment une très grande joueuse. Elle est arrivée en sélection très peu de temps après moi et c’est aujourd’hui quelque de chose de la voir joueur avec l’équipe d’Allemagne.

DFB.de : Que peut-on vous souhaiter pour 2018 ?

Renate Lingor : J’aimerais trouver un peu plus de temps pour mes amis et ma famille. Les échéances sont différentes depuis la fin de ma carrière mais elles sont toujours aussi nombreuses. Lorsque j’étais joueuse je voulais toujours donner le meilleur de moi-même sur le terrain, c’est ce que j’essaie de faire maintenant en dehors du terrain.

DFB.de : Avez-vous du temps pour vos hobbies ?

Renate Lingor : J’aime pratiquer le golf et d’ailleurs avec beaucoup d’ambition et d’enthousiasme. Lorsque j’ai du temps libre, je participe à différents tournois qui ont souvent une portée caritative. Au golf, j’ai appris l’humilité. Au foot, je pouvais compenser un mauvais jour par le combat physique, au golf ce n’est pas le cas. (sourires)

DFB.de : De combien est votre handicap actuellement ?

Renate Lingor : Mon handicap est de 18,7. C’est plutôt bien, je me manque seulement de temps après le travail pour m’entraîner avec plus d’ambition.