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Özil ne peut « imaginer meilleur sélectionneur que Löw »

Il ne reste plus que six semaines avant le début de l’EURO 2016 en France (10 juin-10 juillet). La Mannschaft lorgne vers le titre, cela vaut aussi pour le champion du monde de 27 ans Mesut Özil. Dans une interview accordée à l’agence Sport-Informations-Dienst (SID), le milieu de terrain d’Arsenal aborde l’importance du sélectionneur Joachim Löw pour l’équipe d’Allemagne, la blessure du capitaine Bastian Schweinsteiger, le titre manqué en Premier League et ses projets après sa carrière pro.

Question : C’est votre troisième saison à Londres. Qu’est-ce qui distingue cette ville ?

Mesut Özil : Je suis très heureux de connaître cette ville incroyable et de jouer pour un club aussi important. Ceux qui ont déjà vécu à Londres savent qu’il y a beaucoup de choses à faire ici.

Question : Le FC Barcelone s’intéresserait à vous. Serez-vous encore à Londres l’année prochaine ?

Mesut Özil : Rien ne presse. Mon contrat court encore deux ans. À la fin de la saison, on verra pour la suite.

Question : Arsenal est quatrième du championnat. Est-ce une saison réussie ou il y avait mieux à en tirer ?

Mesut Özil : Si nous terminons troisièmes et que nous nous qualifions directement pour la Ligue des champions, nous aurons au moins atteint un objectif. Mais cette saison, le titre était vraiment accessible. Mais nous avons surtout perdu des points contre de petites équipes.

Question : Auriez-vous cru en début de saison que Leicester puisse devenir champion.

Mesut Özil : Je ne l’aurais jamais cru, personne d’ailleurs. Mais respect à Leicester. Ils se donnent à fond à chaque match et méritent leur première place.

Question : L’EURO approche mais cet hiver Sami Khedira doutait de la capacité de la Nationalmannschaft à gagner le titre. Partagez-vous son avis ?

Mesut Özil : Ça fait quelques années que je suis dans l’équipe. Avant les tournois c’était toujours agité. Après le Mondial il y a eu des changements, des blessés. Mais au final, nous avons toujours atteint au moins les demi-finales. Au Brésil, nous avons même gagné. Je pense que nous serons prêts pour le début du tournoi. Nous sommes une équipe de tournois. Nous étions toujours prêts quand il y avait des enjeux. Les supporters espèrent naturellement que nous gagnerons l’EURO. Ce ne sera pas facile, nous ne pouvons sous-estimer personne. Mais si nous exploitons notre potentiel pleinement, je suis sûr que nous serons sacrés champions d’Europe.

Question : Êtes-vous content de pouvoir vous préparer à l’EURO dans les montagnes, au bord d’un lac et non pas dans une grande métropole ?

Mesut Özil : C’est mieux comme ça. À Londres, il y a toujours de l’action et beaucoup de circulation. C’est bien de pouvoir se reposer complètement entre les matches.

Question : Les stages de préparation font naître un esprit d’équipe particulier. Quel rôle joue le sélectionneur Joachim Löw ?

Mesut Özil : Un grand rôle. Il nous motive et nous prépare parfaitement aux différents adversaires. Nous sommes en confiance car nous savons ce qui nous attend.

Question : Jan Kirchhoff – qui joue aussi en Angleterre mais pas dans la Nationalmannschaft – estime que l’Allemagne doit son titre mondial aux entraîneurs Pep Guardiola et Jürgen Klopp mais pas à Joachim Löw. Qu’en pensez-vous ?

Mesut Özil : Il suffit de regarder l’évolution. Il y a une grosse différence entre l’équipe d’il y a dix ans et celle d’aujourd'hui. Le monde entier respecte la sélection allemande parce qu’elle ne fait pas que se battre. Notre sommes aussi une équipe qui se distingue par son jeu et peut faire tourner la tête à ses adversaires. C’est le résultat d’une bonne formation des jeunes de la part de la DFB et du sélectionneur qui a une grande importance dans ce développement. Je ne peux pas imaginer meilleur sélectionneur.

Question : Pensez-vous que l’Angleterre ait une chance de gagner l’EURO ?

Mesut Özil : Absolument. Beaucoup de jeunes sont arrivés et l’équipe fonctionne. Mais il n’y a pas que l’Angleterre qui ait des chances. Il y aussi la France, l’Italie, l’Espagne, la Belgique. Et il y a toujours des soi-disant petits qui créent des surprises. Comme la Grèce en 2004. Il faut toujours être vigilant.

Question : Vous évoluez à différents postes. Cette saison vous avez livré 18 passes décisives mais marqué « seulement » six buts. Ne devriez-vous pas être un peu plus égoïste ?

Mesut Özil : Certains me le conseillent. Mais quand un joueur est mieux placé que moi, je le sers. C’est mon jeu, je ne suis pas égoïste. Et je ne vais pas non plus changer mon jeu. J’ai toujours joué comme ça.



Il ne reste plus que six semaines avant le début de l’EURO 2016 en France (10 juin-10 juillet). La Mannschaft lorgne vers le titre, cela vaut aussi pour le champion du monde de 27 ans Mesut Özil. Dans une interview accordée à l’agence Sport-Informations-Dienst (SID), le milieu de terrain d’Arsenal aborde l’importance du sélectionneur Joachim Löw pour l’équipe d’Allemagne, la blessure du capitaine Bastian Schweinsteiger, le titre manqué en Premier League et ses projets après sa carrière pro.

Question : C’est votre troisième saison à Londres. Qu’est-ce qui distingue cette ville ?

Mesut Özil : Je suis très heureux de connaître cette ville incroyable et de jouer pour un club aussi important. Ceux qui ont déjà vécu à Londres savent qu’il y a beaucoup de choses à faire ici.

Question : Le FC Barcelone s’intéresserait à vous. Serez-vous encore à Londres l’année prochaine ?

Mesut Özil : Rien ne presse. Mon contrat court encore deux ans. À la fin de la saison, on verra pour la suite.

Question : Arsenal est quatrième du championnat. Est-ce une saison réussie ou il y avait mieux à en tirer ?

Mesut Özil : Si nous terminons troisièmes et que nous nous qualifions directement pour la Ligue des champions, nous aurons au moins atteint un objectif. Mais cette saison, le titre était vraiment accessible. Mais nous avons surtout perdu des points contre de petites équipes.

Question : Auriez-vous cru en début de saison que Leicester puisse devenir champion.

Mesut Özil : Je ne l’aurais jamais cru, personne d’ailleurs. Mais respect à Leicester. Ils se donnent à fond à chaque match et méritent leur première place.

Question : L’EURO approche mais cet hiver Sami Khedira doutait de la capacité de la Nationalmannschaft à gagner le titre. Partagez-vous son avis ?

Mesut Özil : Ça fait quelques années que je suis dans l’équipe. Avant les tournois c’était toujours agité. Après le Mondial il y a eu des changements, des blessés. Mais au final, nous avons toujours atteint au moins les demi-finales. Au Brésil, nous avons même gagné. Je pense que nous serons prêts pour le début du tournoi. Nous sommes une équipe de tournois. Nous étions toujours prêts quand il y avait des enjeux. Les supporters espèrent naturellement que nous gagnerons l’EURO. Ce ne sera pas facile, nous ne pouvons sous-estimer personne. Mais si nous exploitons notre potentiel pleinement, je suis sûr que nous serons sacrés champions d’Europe.

Question : Êtes-vous content de pouvoir vous préparer à l’EURO dans les montagnes, au bord d’un lac et non pas dans une grande métropole ?

Mesut Özil : C’est mieux comme ça. À Londres, il y a toujours de l’action et beaucoup de circulation. C’est bien de pouvoir se reposer complètement entre les matches.

Question : Les stages de préparation font naître un esprit d’équipe particulier. Quel rôle joue le sélectionneur Joachim Löw ?

Mesut Özil : Un grand rôle. Il nous motive et nous prépare parfaitement aux différents adversaires. Nous sommes en confiance car nous savons ce qui nous attend.

Question : Jan Kirchhoff – qui joue aussi en Angleterre mais pas dans la Nationalmannschaft – estime que l’Allemagne doit son titre mondial aux entraîneurs Pep Guardiola et Jürgen Klopp mais pas à Joachim Löw. Qu’en pensez-vous ?

Mesut Özil : Il suffit de regarder l’évolution. Il y a une grosse différence entre l’équipe d’il y a dix ans et celle d’aujourd'hui. Le monde entier respecte la sélection allemande parce qu’elle ne fait pas que se battre. Notre sommes aussi une équipe qui se distingue par son jeu et peut faire tourner la tête à ses adversaires. C’est le résultat d’une bonne formation des jeunes de la part de la DFB et du sélectionneur qui a une grande importance dans ce développement. Je ne peux pas imaginer meilleur sélectionneur.

Question : Pensez-vous que l’Angleterre ait une chance de gagner l’EURO ?

Mesut Özil : Absolument. Beaucoup de jeunes sont arrivés et l’équipe fonctionne. Mais il n’y a pas que l’Angleterre qui ait des chances. Il y aussi la France, l’Italie, l’Espagne, la Belgique. Et il y a toujours des soi-disant petits qui créent des surprises. Comme la Grèce en 2004. Il faut toujours être vigilant.

Question : Vous évoluez à différents postes. Cette saison vous avez livré 18 passes décisives mais marqué « seulement » six buts. Ne devriez-vous pas être un peu plus égoïste ?

Mesut Özil : Certains me le conseillent. Mais quand un joueur est mieux placé que moi, je le sers. C’est mon jeu, je ne suis pas égoïste. Et je ne vais pas non plus changer mon jeu. J’ai toujours joué comme ça.

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Question : Le capitaine de la Mannschaft Bastian Schweinsteiger est actuellement blessé. Quelle serait l’importance de son retour ?

Mesut Özil : Énorme. Bastian est un joueur exceptionnel et un personnage hors-norme.

Question : L’Angleterre avait une fois emmené David Beckham comme soutien. Pourrait-on aussi le faire avec Bastian Schweisteiger ?

Mesut Özil : Bastian Schweisteiger est un joueur, pas une mascotte. Nous n’avons pas besoin de lui comme troisième entraîneur assistant. Nous avons besoin de son expérience et son intelligence de jeu sur le terrain.

Question : Vous avez expliqué avoir fait quelques changements avant cette saison. Lesquels ?

Mesut Özil : L’année dernière, j’ai d’abord été blessé longtemps et le foot m’a vraiment manqué. Depuis, je surveille de plus près mon alimentation et ma musculature du haut du corps. Ce sont des détails. Je n’avais pas une mauvaise alimentation auparavant. Mais je mange par exemple moins de pain et boit beaucoup d’eau.

Question : Quand vous étiez adolescent, le président de Galatasaray aurait dit que vous aviez une technique incroyable mais que vous étiez « faible comme un ver ». Connaissez-vous cette histoire ?

Mesut Özil : Non, je l’entends pour la première fois. Mais quand j’étais jeune, j’étais très petit et fin. Aujourd'hui, je mesure 1,82m. Ce n’est plus aussi petit mais je suis quand même le plus petit à Arsenal (rires).

Question : Comment avez-vous pu réaliser une telle carrière ?

Mesut Özil : Grâce à mon expérience acquise sur les petits terrains de Gelsenkirchen. J’y ai toujours joué contre des adversaires quatre ou cinq ans plus vieux que moi. Mais j’étais rapide et agile. Dans les sélections jeunes, les adversaires faisaient généralement une tête de plus que moi et étaient plus solides. Mais je n’ai jamais eu peur car j’avais l’habitude de jouer contre des armoires.

Question : Ça n’a jamais gâché votre plaisir ?

Mesut Özil : Je me suis toujours amusé. J’aime le foot. Je peux y placer toutes mes émotions. Aujourd'hui encore je joue avec mes amis quand je retourne en vacances à Gelsenkirchen. Quand je vois un ballon, il faut que je joue. Je suis alors toujours le petit Mesut d’alors.

Question : Malgré votre popularité vous vous engagé dans des actions caritatives. Vous avez par exemple financé des opérations d’enfants brésiliens.

Mesut Özil : J’aime les enfants, ils sont notre avenir. Et j’essaie de les aider. Je l’ai toujours fait et continuerai à le faire. Mais je ne suis pas du genre à m’en vanter. J’essaie de faire ça discrètement.

Question : Vous êtes âgé de 27 ans. Certains de vos coéquipiers ont pris leur retraite internationale à 29 ans ou arrêté leur carrière. Avez-vous déjà programmé votre reconversion ?

Mesut Özil : J’espère avoir encore quelques années devant moi. Quand je sentirai que la dernière saison approche, je commencerai à y penser. Pour l’instant, ce serait de la perte de temps. J’apprécie de pouvoir exercer ma passion. Je sais en tout cas que je continuerai à jouer après ma carrière. Je n’arrêterai jamais le foot.

Question : Avez-vous encore un grand objectif pour votre carrière ?

Mesut Özil : Personnellement, je retournerai en Allemagne. Je m’y sens chez moi, c’est là que vit ma famille. Du côté sportif, il y a beaucoup de choses à réaliser. Je ne sous-entends pas que je veux revenir en Bundesliga ou bien aller jouer en Turquie. Mais je ne l’exclus pas non plus. Peut-être aussi que je terminerai ma carrière en Angleterre.

[sid]

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