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Neuer : « Benfica joue un peu comme Darmstadt »

1-0 à Munich, 2-2 à Lisbonne : pour la cinquième année consécutive, le Bayern jouera les demi-finales de la Ligue des Champions et n’est qu’à deux matchs de retrouver le stade Giuseppe-Meazza, là où le club avait remporté sa quatrième coupe aux grandes oreilles face au FC Valence. Quelques heures après le match retour, le gardien de la Nationalmannschaft refait le match sur DFB.de et revient sur la curieuse ouverture du score de Benfica et sur l’adversaire qu’il souhaiterait affronter au prochain tour, dont le tirage au sort sera effectué vendredi midi à Nyon.

Monsieur Neuer, vous êtes à nouveau en demi-finale. Quelle est votre réaction ?

Nous avons bien joué le coup face à une très bonne équipe de Benfica. Les deux matchs ont montré qu’il ne faut plus sous-estimer personne en compétition européenne, surtout en phase finale. Cela s’est joué à peu de choses.

Quelle est votre part de responsabilité sur le premier but ? Vous sautez clairement à coté du ballon…

J’aurais dû rester sur ma ligne, même si je n’aurais pas forcément stoppé sa tête. Sur le centre, je vois que le ballon va retomber sur Raúl Jiménez, j’ai voulu anticiper mais j’étais un poil en retard.

A ce moment-là, Benfica mène 1-0 et se montre même de plus en plus dangereux.

C’est justement sur leurs longs ballons dans la surface qu’ils sont si dangereux. Ils ont des joueurs puissants, bons dans les airs et qui savent conserver le ballon. Ils jouent un peu comme Darmstadt – à un niveau plus élevé, évidemment. Ce sont des équipes difficiles à manœuvrer.

Sur le coup-franc qui a mené au but égalisateur de Benfica, Javi Martinez a-t-il de la chance de ne pas se faire expulser ?

Heureusement que Philipp (Lahm, ndlr) est vite revenu derrière, ce qui a été capital. Il était au moins à la même hauteur que Javi Martinez au moment de la faute.



1-0 à Munich, 2-2 à Lisbonne : pour la cinquième année consécutive, le Bayern jouera les demi-finales de la Ligue des Champions et n’est qu’à deux matchs de retrouver le stade Giuseppe-Meazza, là où le club avait remporté sa quatrième coupe aux grandes oreilles face au FC Valence. Quelques heures après le match retour, le gardien de la Nationalmannschaft refait le match sur DFB.de et revient sur la curieuse ouverture du score de Benfica et sur l’adversaire qu’il souhaiterait affronter au prochain tour, dont le tirage au sort sera effectué vendredi midi à Nyon.

Monsieur Neuer, vous êtes à nouveau en demi-finale. Quelle est votre réaction ?

Nous avons bien joué le coup face à une très bonne équipe de Benfica. Les deux matchs ont montré qu’il ne faut plus sous-estimer personne en compétition européenne, surtout en phase finale. Cela s’est joué à peu de choses.

Quelle est votre part de responsabilité sur le premier but ? Vous sautez clairement à coté du ballon…

J’aurais dû rester sur ma ligne, même si je n’aurais pas forcément stoppé sa tête. Sur le centre, je vois que le ballon va retomber sur Raúl Jiménez, j’ai voulu anticiper mais j’étais un poil en retard.

A ce moment-là, Benfica mène 1-0 et se montre même de plus en plus dangereux.

C’est justement sur leurs longs ballons dans la surface qu’ils sont si dangereux. Ils ont des joueurs puissants, bons dans les airs et qui savent conserver le ballon. Ils jouent un peu comme Darmstadt – à un niveau plus élevé, évidemment. Ce sont des équipes difficiles à manœuvrer.

Sur le coup-franc qui a mené au but égalisateur de Benfica, Javi Martinez a-t-il de la chance de ne pas se faire expulser ?

Heureusement que Philipp (Lahm, ndlr) est vite revenu derrière, ce qui a été capital. Il était au moins à la même hauteur que Javi Martinez au moment de la faute.

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Est-il important que Martinez soit accompagné d’un défenseur central de formation ?

Il revient en forme et retrouve peu à peu son niveau et sa classe. Avec sa blessure, il a longtemps été écarté des terrains. Nous sommes heureux d’avoir un joueur comme lui, fort dans les duels et qui s’impose dans les airs par sa grande taille.

Cette saison, avec les blessures de Jérôme Boateng, Holger Badstuber, Medhi Benatia et Javi Martinez, vous avez souvent joué avec des charnières centrales improvisées…

Je préfère quand tous les joueurs sont à bord, ça facilite le travail à l’entraineur pour mettre en place la meilleure défense possible ; disons que ça m’arrange. Nous avons tout de même bien géré les absences, on le voit bien avec la saison que nous jouons, même si je suis toujours content d’avoir Jérôme devant moi.

Comment avez-vous vécu l’ambiance du stade de Benfica ?

Le public était à fond derrière son équipe. J’avais déjà joué ici avec Schalke, nous avions gagné 2-1. C’est comparable à l’ambiance qu’il y avait à Turin en 2013, lorsque nous avions affronté la Juventus sous Jupp Heynckes dans un match serré. Mais je n’avais pas de quoi mesurer les décibels ce soir (rires).

On a vu aussi que le Bayern ne s’est pas montré nerveux après l’ouverture du score de Benfica.

Nous savions que tout dépendait de nous. D’abord parce que nous savons que nous pouvons marquer à tout moment. Nos trois buts sur les deux matchs sont mérités. Nous aurions même pu en mettre davantage, surtout en deuxième mi-temps.

Sans uniquement parler de ses deux buts, quelle est en ce moment l’importance d’Arturo Vidal pour l’équipe ?

Pep Guardiola l’avait justement laissé souffler contre Stuttgart (rires). Arturo est très précieux dans ce genre de match serré et de très haut niveau. Il se jette sur chaque ballon, n’a pas peur, est présent dans les duels et dangereux en attaque, comme on a pu le voir sur ces deux matchs.

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Contrairement à 2014 et 2015, vous arrivez en demi-finale de C1 sans être champion d’Allemagne…

Nous savons qu’on ne nous fait pas de cadeaux et je n’ai jamais eu l’impression d’un relâchement dans l’équipe. Nous sommes survoltés à chaque match, nous voulons toujours gagner. En raison de leurs matchs d’Europa League, Dortmund a souvent joué le dimanche et a toujours été dans l’obligation de gagner pour nous rattraper, ce qui prouve leur énorme force mentale. Ils sont très forts cette année.

L’équipe peut-elle encore s’améliorer ? Lors de la phase retour, on n’a pas l’impression que le Bayern ait joué à son meilleur niveau.

Nous avons fait un gros match contre Dortmund et avons toujours dominé nos adversaires. Nous n’avons jamais été fébriles ou moins forts que l’équipe d’en face. On ne s’est d’ailleurs jamais dit qu’on a eu de la chance.

Le FC Barcelone, l’un des favoris de la compétition, est éliminé. Soulagé ?

Au niveau du jeu proposé, Barcelone était l’équipe la plus forte. Nous avons entendu qu’ils avaient 75% de possession de balle contre Madrid. Pourtant, c’est l’Atlético qui marque deux buts. Ça prouve qu’à ce niveau, on peut prendre un but à n’importe quel moment. Nous l’avons d’ailleurs appris à nos dépens.

En demi, préférez-vous affronter le Real, l’Atlético ou City ?

Ce qui compte, c’est d’aller à Milan. Nous ne nous prenons pas la tête et attendons patiemment le tirage au sort. Si je dois choisir, je dirais soit Madrid, soit Manchester (sourire).

Un match contre Manchester City, le futur club de Pep Guardiola, aurait une résonnance particulière…

Je pense que le coach a déjà dû voir City jouer une ou deux fois, il est donc bien préparé pour cette rencontre. Si c’est le cas, nous le serons aussi.

Propos recueillis par DFB.de

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