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Löw : « L’objectif est le titre de champion du monde en Russie »

Joachim Löw est l’entraîneur champion du monde, il fait partie des plus grands. Pourtant, en fin d’année, en passant du temps avec sa famille à Fribourg, il se fixe un objectif unique, un objectif non atteint par Sepp Herberger, Helmut Schön ou encore Franz Beckenbauer.

Entre les séances de cinéma et les quelques heures passées dans sont restaurant préféré, l’entraîneur de la Nationalmannschaft se projette au-delà même de 2016. « L’EURO en France est un objectif intermédiaire très important sur le chemin de la Coupe du monde de 2018 en Russie », affirma Joachim Löw à la chaîne de radio B5 aktuell. Son rêve : un deuxième titre de champion du monde ; après le triomphe de Rio de Janeiro, la confirmation à Moscou.

« Ce serait quelque chose d’extraordinaire si nous parvenions à conserver notre titre de champion du monde. Aucune autre sélection allemande n’a réussi cet exploit » affirme-t-il.

Herberger, Schön et Vogts n’ont pas réussi l’exploit du doublé

Après le « Miracle de Berne » en 1954, Herberger et son équipe ont été éliminés lors de la coupe du monde suivante (1958) en demi finale face à la Suède, Schön n’est pas parvenu à être sacré en Argentine en 1978 et le successeur de Beckenbauer, Berti Vogts, a perdu en quart de finale contre la Bulgarie en 1994.

Mais il reste encore du temps jusqu'au Mondial en Russie, Joachim Löw est encore préoccupé par le passé ; les attentats de Paris, vécus de près par l’ensemble de la Mannschaft au Stade de France, puis le match annulé contre les Pays-Bas quelques jours plus tard à cause d’une menace terroriste. « Les événements de Paris resteront gravés dans chacun de nous », dit Löw. Malgré « de multiples discussions avec la famille et le psychologue de l’équipe, Hans-Dieter Hermann », un certain malaise reste omniprésent.

Löw : « Ne pas conserver les mauvais souvenirs durant la compétition »

Toute confrontation avec le sujet est cependant inévitable. Le 16 juillet prochain, la Mannschaft disputera son deuxième match de la compétition au Stade de France contre la Pologne. Cinq jours plus tard, ils joueront une nouvelle fois à Paris contre l’Irlande du Nord, cette fois-ci au Parc des Princes.

Löw aimerait donc éviter toute mauvaise influence sur le tournoi. « En mars nous devrons parler de ça et bien se préparer », annonce l’entraîneur de 55 ans. « Nous ne devons pas conserver les mauvais souvenirs durant la compétition ».

[sid]

[mmc/aj]

Joachim Löw est l’entraîneur champion du monde, il fait partie des plus grands. Pourtant, en fin d’année, en passant du temps avec sa famille à Fribourg, il se fixe un objectif unique, un objectif non atteint par Sepp Herberger, Helmut Schön ou encore Franz Beckenbauer.

Entre les séances de cinéma et les quelques heures passées dans sont restaurant préféré, l’entraîneur de la Nationalmannschaft se projette au-delà même de 2016. « L’EURO en France est un objectif intermédiaire très important sur le chemin de la Coupe du monde de 2018 en Russie », affirma Joachim Löw à la chaîne de radio B5 aktuell. Son rêve : un deuxième titre de champion du monde ; après le triomphe de Rio de Janeiro, la confirmation à Moscou.

« Ce serait quelque chose d’extraordinaire si nous parvenions à conserver notre titre de champion du monde. Aucune autre sélection allemande n’a réussi cet exploit » affirme-t-il.

Herberger, Schön et Vogts n’ont pas réussi l’exploit du doublé

Après le « Miracle de Berne » en 1954, Herberger et son équipe ont été éliminés lors de la coupe du monde suivante (1958) en demi finale face à la Suède, Schön n’est pas parvenu à être sacré en Argentine en 1978 et le successeur de Beckenbauer, Berti Vogts, a perdu en quart de finale contre la Bulgarie en 1994.

Mais il reste encore du temps jusqu'au Mondial en Russie, Joachim Löw est encore préoccupé par le passé ; les attentats de Paris, vécus de près par l’ensemble de la Mannschaft au Stade de France, puis le match annulé contre les Pays-Bas quelques jours plus tard à cause d’une menace terroriste. « Les événements de Paris resteront gravés dans chacun de nous », dit Löw. Malgré « de multiples discussions avec la famille et le psychologue de l’équipe, Hans-Dieter Hermann », un certain malaise reste omniprésent.

Löw : « Ne pas conserver les mauvais souvenirs durant la compétition »

Toute confrontation avec le sujet est cependant inévitable. Le 16 juillet prochain, la Mannschaft disputera son deuxième match de la compétition au Stade de France contre la Pologne. Cinq jours plus tard, ils joueront une nouvelle fois à Paris contre l’Irlande du Nord, cette fois-ci au Parc des Princes.

Löw aimerait donc éviter toute mauvaise influence sur le tournoi. « En mars nous devrons parler de ça et bien se préparer », annonce l’entraîneur de 55 ans. « Nous ne devons pas conserver les mauvais souvenirs durant la compétition ».

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