Leroy Sané est connu pour sa vitesse - en Premier League, il a déjà été flashé à 35,48 km/h. Très rapide, dangereux devant les buts, imprévisible : Leroy Sané possède toutes ces qualités. Dans une interview accordée à DFB.de, le joueur de Manchester City évoque ses chances de participation au mondial et l’importance de rester détendu avant cette grande échéance.
DFB.de : Leroy Sané, comment va votre nez ?
Leroy Sané : Tout va bien, tout est rétabli depuis l‘opération.
DFB.de : Certains fans étaient mécontents cet été car vous avez manqué la Coupe des confédérations à cause de cette opération.
Sané : Ils peuvent l’être mais j’avais quand même joué l'année précédente malgré des difficultés à respirer. La Coupe du monde arrive l’année prochaine, cet été était donc le meilleur moment pour la faire. Bien sûr, c’est dommage de ne pas être présent à la Coupe des confédérations car je prends du plaisir à jouer et travailler avec les formidables joueurs et le staff de la sélection. Mais il le fallait.
DFB.de : L’opération en elle-même…
Sané : … je me suis fait opérer en Angleterre sous anesthésie générale, j’ai pu directement rentrer à la maison ensuite. Aujourd’hui, je ressens une nette amélioration quand je respire et je peux récupérer bien plus vite après un long sprint.
DFB.de : La Mannschaft a remporté la Coupe des confédérations en Russie sans vous. Cela ne vous a-t-il pas rongé de rester assis à la maison ?
Sané : Cela aurait été une chance de montrer ce dont je suis capable et de jouer pour mon pays. Mais rongé, non. J’étais heureux pour les gars qui ont été appelés par le sélectionneur, ils ont fait un très bon tournoi.
DFB.de : Comment s’est déroulé le match jeudi à Belfast ? Vous êtes rentré à la 72e minute.
Sané : Je suis déjà très heureux d’avoir pu jouer. Sandro Wagner m’a donné un très bon ballon, ma prise de balle dans la surface était bonne, j’étais très bien placé mais je me suis déconcentré et j’ai raté mon tir.
DFB.de : Quelles sont vos chances d’être appelé par Joachim Löw pour la Coupe du monde en Russie ?
Sané : Il y a une qualité de dingue dans cette sélection, avec beaucoup de concurrence pour un même poste. Quelques joueurs se sont aussi mis en évidence grâce à la Coupe des confédérations, je pense que c'est positif. Chaque joueur doit être motivé pour faire encore plus à chaque match. Il faut profiter du temps de jeu que l’on reçoit en sélection.
DFB.de : Pouvez-vous nous expliquer deux citations de vos entraîneurs actuels ?
Sané : Allez-y.
DFB.de : Jogi Löw a déclaré à propos de vous : « Il a quelque chose d’extraordinaire dans son jeu ». Qu‘avez-vous donc de si spécial ?
Sané : (rires) Je ne sais pas exactement à vrai dire. Je ne vois pas mon jeu de la même manière. Chacun a ses propres goûts.
DFB.de : Pep Guardiola a déclaré : « Il s’améliore sur les choses simples ». Que veut-il dire ?
Sané : Il veut que je joue plus simple, que j’évite de perdre inutilement le ballon, que je sois tout le temps concentré pendant 90 minutes.
DFB.de : Que vous a apporté Guardiola ?
Sané : Beaucoup de choses : mon positionnement, mes passes, mes déplacements ; Pep Guardiola m’a aidé dans tous les domaines et m’a fait progresser en tant que joueur. J’aime son style de jeu où les joueurs offensifs doivent presser de manière agressive dès la perte du ballon. Même si jouais déjà le pressing sous les ordres de Norbert Elgert, mon entraîneur chez les jeunes de Schalke, ou plus tard dans les sélections de jeunes. Ces trois entraîneurs – Elgert, Löw et Guardiola – veulent tous avoir le ballon, presser haut et si possible récupérer le ballon dans le camp adverse. Ces points communs entre eux ont été bénéfiques pour ma progression. Lorsqu’on gagne le ballon haut sur le terrain, c’est plus facile de marquer. Les buts adverses sont moins loin (rires).
DFB.de : L’été et la pré-saison avec Manchester City n’ont pas été faciles pour vous. Guardiola s’est montré critique. Toutefois, vous avez réalisé un très bon mois de septembre, marqué en championnat et en coupe. Comment avez-vous fait pour inverser la tendance ?
Sané : Je suis plutôt décontracté à vrai dire. Je ne me prends pas trop la tête, même quand cela se passe moins bien. Dans une telle période, j’essaie juste de faire les choses simplement et de retrouver mon jeu. Je pense qu’un jeune joueur ne doit pas se mettre trop de pression, sinon il va longtemps se prendre la tête.
DFB.de : La qualification pour le mondial est en poche. Est-ce difficile de se motiver pour un match sans enjeu contre l’Azerbaïdjan ?
Sané : Non car c’est toujours formidable de jouer devant ses propres supporters. Et c’est une occasion de prouver au sélectionneur ce dont on est capable et de se mettre en valeur pour la Coupe du monde. Chaque joueur prend très au sérieux ce dernier match de qualification contre l’Azerbaïdjan.
DFB.de : Allez-vous marquer ?
Sané : J’espère, je vais essayer en tout cas (rires).
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Leroy Sané est connu pour sa vitesse - en Premier League, il a déjà été flashé à 35,48 km/h. Très rapide, dangereux devant les buts, imprévisible : Leroy Sané possède toutes ces qualités. Dans une interview accordée à DFB.de, le joueur de Manchester City évoque ses chances de participation au mondial et l’importance de rester détendu avant cette grande échéance.
DFB.de : Leroy Sané, comment va votre nez ?
Leroy Sané : Tout va bien, tout est rétabli depuis l‘opération.
DFB.de : Certains fans étaient mécontents cet été car vous avez manqué la Coupe des confédérations à cause de cette opération.
Sané : Ils peuvent l’être mais j’avais quand même joué l'année précédente malgré des difficultés à respirer. La Coupe du monde arrive l’année prochaine, cet été était donc le meilleur moment pour la faire. Bien sûr, c’est dommage de ne pas être présent à la Coupe des confédérations car je prends du plaisir à jouer et travailler avec les formidables joueurs et le staff de la sélection. Mais il le fallait.
DFB.de : L’opération en elle-même…
Sané : … je me suis fait opérer en Angleterre sous anesthésie générale, j’ai pu directement rentrer à la maison ensuite. Aujourd’hui, je ressens une nette amélioration quand je respire et je peux récupérer bien plus vite après un long sprint.
DFB.de : La Mannschaft a remporté la Coupe des confédérations en Russie sans vous. Cela ne vous a-t-il pas rongé de rester assis à la maison ?
Sané : Cela aurait été une chance de montrer ce dont je suis capable et de jouer pour mon pays. Mais rongé, non. J’étais heureux pour les gars qui ont été appelés par le sélectionneur, ils ont fait un très bon tournoi.
DFB.de : Comment s’est déroulé le match jeudi à Belfast ? Vous êtes rentré à la 72e minute.
Sané : Je suis déjà très heureux d’avoir pu jouer. Sandro Wagner m’a donné un très bon ballon, ma prise de balle dans la surface était bonne, j’étais très bien placé mais je me suis déconcentré et j’ai raté mon tir.
DFB.de : Quelles sont vos chances d’être appelé par Joachim Löw pour la Coupe du monde en Russie ?
Sané : Il y a une qualité de dingue dans cette sélection, avec beaucoup de concurrence pour un même poste. Quelques joueurs se sont aussi mis en évidence grâce à la Coupe des confédérations, je pense que c'est positif. Chaque joueur doit être motivé pour faire encore plus à chaque match. Il faut profiter du temps de jeu que l’on reçoit en sélection.
DFB.de : Pouvez-vous nous expliquer deux citations de vos entraîneurs actuels ?
Sané : Allez-y.
DFB.de : Jogi Löw a déclaré à propos de vous : « Il a quelque chose d’extraordinaire dans son jeu ». Qu‘avez-vous donc de si spécial ?
Sané : (rires) Je ne sais pas exactement à vrai dire. Je ne vois pas mon jeu de la même manière. Chacun a ses propres goûts.
DFB.de : Pep Guardiola a déclaré : « Il s’améliore sur les choses simples ». Que veut-il dire ?
Sané : Il veut que je joue plus simple, que j’évite de perdre inutilement le ballon, que je sois tout le temps concentré pendant 90 minutes.
DFB.de : Que vous a apporté Guardiola ?
Sané : Beaucoup de choses : mon positionnement, mes passes, mes déplacements ; Pep Guardiola m’a aidé dans tous les domaines et m’a fait progresser en tant que joueur. J’aime son style de jeu où les joueurs offensifs doivent presser de manière agressive dès la perte du ballon. Même si jouais déjà le pressing sous les ordres de Norbert Elgert, mon entraîneur chez les jeunes de Schalke, ou plus tard dans les sélections de jeunes. Ces trois entraîneurs – Elgert, Löw et Guardiola – veulent tous avoir le ballon, presser haut et si possible récupérer le ballon dans le camp adverse. Ces points communs entre eux ont été bénéfiques pour ma progression. Lorsqu’on gagne le ballon haut sur le terrain, c’est plus facile de marquer. Les buts adverses sont moins loin (rires).
DFB.de : L’été et la pré-saison avec Manchester City n’ont pas été faciles pour vous. Guardiola s’est montré critique. Toutefois, vous avez réalisé un très bon mois de septembre, marqué en championnat et en coupe. Comment avez-vous fait pour inverser la tendance ?
Sané : Je suis plutôt décontracté à vrai dire. Je ne me prends pas trop la tête, même quand cela se passe moins bien. Dans une telle période, j’essaie juste de faire les choses simplement et de retrouver mon jeu. Je pense qu’un jeune joueur ne doit pas se mettre trop de pression, sinon il va longtemps se prendre la tête.
DFB.de : La qualification pour le mondial est en poche. Est-ce difficile de se motiver pour un match sans enjeu contre l’Azerbaïdjan ?
Sané : Non car c’est toujours formidable de jouer devant ses propres supporters. Et c’est une occasion de prouver au sélectionneur ce dont on est capable et de se mettre en valeur pour la Coupe du monde. Chaque joueur prend très au sérieux ce dernier match de qualification contre l’Azerbaïdjan.
DFB.de : Allez-vous marquer ?
Sané : J’espère, je vais essayer en tout cas (rires).
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