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Jérôme Boateng joue son 200e match à Francfort

À l’approche d’un événement exceptionnel, DFB.de braque les projecteurs sur un joueur de la Mannschaft. Ce soir (à partir de 20h30), Jérôme Boateng disputera à Francfort son 200e match de Bundesliga.

Jérôme Boateng traverse une période faste de sa carrière. Le natif de Berlin impressionne en ce début de saison et collectionne les superlatifs. L’un des plus flatteurs fait de lui « le meilleur défenseur central au monde ». Un titre dont il ne semble pas vouloir se départir et que personne n’apparait en mesure de lui voler.

L’homme des grandes échéances

Depuis l’été 2014, les prestations de Jérôme Boateng affichent une stabilité impressionnante. Au début de sa carrière, la critique saluait unanimement son talent mais ne manquait pas de décrier ses maladresses récurrentes. Plus tard, on a relevé qu’il excellait surtout dans les grandes échéances. Les exemples sont nombreux avec notamment les finales de Ligue des Champions en 2013 ou de Coupe d’Allemagne en 2014 (à chaque fois contre le Borussia Dortmund) ou, bien sûr, lors de la victoire au Mondial contre l’Argentine. Jérôme Boateng sait être présent quand il le faut.

Pourtant, ce compliment sous-entendait aussi que le défenseur ne s’employait vraiment que dans les grands moments. Aujourd'hui, c’est du passé. Depuis la finale brésilienne, Jérôme Boateng évolue à un haut niveau constant. S’il pouvait être imprévisible par le passé, il est devenu l’incarnation de la constance.

Il joue toujours

Pourtant, la concurrence ne manque pas, ni à Munich, ni dans la Mannschaft. Javi Martínez, Medhi Benatia, David Alaba, Holger Badstuber, Mats Hummels, Benedikt Höwedes, Shkodran Mustafi ne sont que quelques-uns des joueurs qui pourraient lui faire de l’ombre. Mais Jérôme Boateng joue toujours.

Il est le seul joueur de la sélection allemande à avoir disputé l’intégralité des matches de qualifications à l’EURO 2016. À Munich, il fait partie des joueurs à ne pas être concernés par les rotations de Pep Guardiola. Il est tout simplement indispensable. S’il manque, c’est qu’il est blessé. Avec un tel zèle, pas étonnant qu’il s’apprête à disputer, contre Francfort, son 200e match de Bundesliga.

Joachim Löw loue ses ouvertures

Pep Guardiola et Joachim Löw témoignent d’une confiance absolue à l’égard de Jérôme Boateng. « Il a fait d’énormes progrès au cours des deux dernières années, salue le sélectionneur allemand. Il m’impressionne car il fait montre d’une incroyable constance et ses ouvertures sont excellentes. Ses passes au travers de la première ligne sont parfaites, que ce soit vers la droite ou la gauche. » Manuel Neuer est aussi bien placé pour apprécier l’art de son coéquipier. « On peut lui faire confiance, explique le gardien munichois. Jérôme est grand, rapide et excelle dans les duels et le jeu de tête. Il a une grande classe. »

Il collectionne les superlatifs

Les duels gagnés ou les occasions avortées ne sont pas les seuls témoins du talent du défenseur. Les statistiques soulignent également son importance au sein de la Mannschaft. Lors des qualifications à l’EURO 2016, Jérôme Boateng a réussi 87,84% de ses passes. Un taux d’autant plus impressionnant que les passes du défenseur s’avèrent souvent dangereuses. Des passes particulièrement longues (21,13 mètres en moyenne) et rapides (43,44 km/h). Son importance dans la construction est telle que certains voient en lui un meneur de jeu secret. Son nombre moyen de passes (72,1 par match) est aussi révélateur. Pas mal pour un défenseur d’autant que la moyenne de la Mannschaft se situe à 74,39 passes par match.



À l’approche d’un événement exceptionnel, DFB.de braque les projecteurs sur un joueur de la Mannschaft. Ce soir (à partir de 20h30), Jérôme Boateng disputera à Francfort son 200e match de Bundesliga.

Jérôme Boateng traverse une période faste de sa carrière. Le natif de Berlin impressionne en ce début de saison et collectionne les superlatifs. L’un des plus flatteurs fait de lui « le meilleur défenseur central au monde ». Un titre dont il ne semble pas vouloir se départir et que personne n’apparait en mesure de lui voler.

L’homme des grandes échéances

Depuis l’été 2014, les prestations de Jérôme Boateng affichent une stabilité impressionnante. Au début de sa carrière, la critique saluait unanimement son talent mais ne manquait pas de décrier ses maladresses récurrentes. Plus tard, on a relevé qu’il excellait surtout dans les grandes échéances. Les exemples sont nombreux avec notamment les finales de Ligue des Champions en 2013 ou de Coupe d’Allemagne en 2014 (à chaque fois contre le Borussia Dortmund) ou, bien sûr, lors de la victoire au Mondial contre l’Argentine. Jérôme Boateng sait être présent quand il le faut.

Pourtant, ce compliment sous-entendait aussi que le défenseur ne s’employait vraiment que dans les grands moments. Aujourd'hui, c’est du passé. Depuis la finale brésilienne, Jérôme Boateng évolue à un haut niveau constant. S’il pouvait être imprévisible par le passé, il est devenu l’incarnation de la constance.

Il joue toujours

Pourtant, la concurrence ne manque pas, ni à Munich, ni dans la Mannschaft. Javi Martínez, Medhi Benatia, David Alaba, Holger Badstuber, Mats Hummels, Benedikt Höwedes, Shkodran Mustafi ne sont que quelques-uns des joueurs qui pourraient lui faire de l’ombre. Mais Jérôme Boateng joue toujours.

Il est le seul joueur de la sélection allemande à avoir disputé l’intégralité des matches de qualifications à l’EURO 2016. À Munich, il fait partie des joueurs à ne pas être concernés par les rotations de Pep Guardiola. Il est tout simplement indispensable. S’il manque, c’est qu’il est blessé. Avec un tel zèle, pas étonnant qu’il s’apprête à disputer, contre Francfort, son 200e match de Bundesliga.

Joachim Löw loue ses ouvertures

Pep Guardiola et Joachim Löw témoignent d’une confiance absolue à l’égard de Jérôme Boateng. « Il a fait d’énormes progrès au cours des deux dernières années, salue le sélectionneur allemand. Il m’impressionne car il fait montre d’une incroyable constance et ses ouvertures sont excellentes. Ses passes au travers de la première ligne sont parfaites, que ce soit vers la droite ou la gauche. » Manuel Neuer est aussi bien placé pour apprécier l’art de son coéquipier. « On peut lui faire confiance, explique le gardien munichois. Jérôme est grand, rapide et excelle dans les duels et le jeu de tête. Il a une grande classe. »

Il collectionne les superlatifs

Les duels gagnés ou les occasions avortées ne sont pas les seuls témoins du talent du défenseur. Les statistiques soulignent également son importance au sein de la Mannschaft. Lors des qualifications à l’EURO 2016, Jérôme Boateng a réussi 87,84% de ses passes. Un taux d’autant plus impressionnant que les passes du défenseur s’avèrent souvent dangereuses. Des passes particulièrement longues (21,13 mètres en moyenne) et rapides (43,44 km/h). Son importance dans la construction est telle que certains voient en lui un meneur de jeu secret. Son nombre moyen de passes (72,1 par match) est aussi révélateur. Pas mal pour un défenseur d’autant que la moyenne de la Mannschaft se situe à 74,39 passes par match.

Jérôme Boateng a aussi pris de la carrure en dehors du terrain. Il fait désormais partie des meneurs de la sélection nationale. Il ne s’en cache pas et n’hésite pas à pratiquer la critique. Après la victoire contre la Géorgie (2-1), il a été l’un des seuls joueurs à afficher son mécontentement. « Si nous jouons comme ça, ça n’est même pas la peine de participer à l’EURO en France, a-t-il lâché. Nous n’avons pas de super star dans l’équipe. Tout le monde doit s’investir davantage. Pas comme aujourd'hui. » Joachim Löw apprécie sa franchise. « Son avis m’intéresse », assure le sélectionneur.

Un champion qui garde les pieds sur terre

Malgré ces nombreuses louanges et les titres qu’il a déjà récoltés, Jérôme Boateng garde les pieds sur terre. Pas facile pourtant quand on pratique un sport où les millionnaires ne sont pas rares. Mais il n’associe pas le luxe avec l’argent. « Pour moi, le luxe est de savoir partager, dit-il. Je trouve important de pouvoir donner à ceux qui n’ont pas une vie facile et autant de chance que nous. » Mais pour lui, le plus important est de passer du temps avec sa famille. Être au milieu de ses enfants, échanger avec son père, voir sa mère. Une mère qu’il était allé rejoindre après avoir célébré la victoire en Coupe du monde dans un Berlin en liesse. Malgré l’exploit exceptionnel, il avait été reçu de la plus simple des manières par sa mère vivant dans le quartier de Charlottenburg. Comme toujours, elle lui servit son repas préféré : « De la purée avec des croquettes de poisson ».

[sl]