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Jamal Musiala et Florian Wirtz : « On se partage la pression »

Jeunes, talentueux, prometteurs : Florian Wirtz (17 ans) et Jamal Musiala (18 ans), sélectionnés par Joachim Löw à l’occasion des matchs de qualification pour la Coupe du monde 2022, font partie des plus jeunes joueurs de l’histoire de la Mannschaft. En interview pour DFB.de, les deux adolescents ont évoqué leurs premiers pas dans les rangs de l’équipe d’Allemagne.

DFB.de : Florian, on lit beaucoup en ce moment sur la surcharge du calendrier des footballeurs pendant la pandémie. De votre côté, vous avez même une charge de travail en supplémentaire et très particulière : vous étudiez pour passer votre baccalauréat, et c’est pourquoi il y a actuellement un professeur au rassemblement de l’équipe d’Allemagne, rien que pour vous. Comment parvenez-vous à gérer ces tâches ?

Florian Wirtz : C’est assez difficile de gérer les deux, je dois le reconnaitre. Et je sais que je dois mettre la même énergie des deux côtés, même si j’y parviens un peu plus facilement avec le football. Mais je garde à l’esprit que ma scolarité ne dure plus très longtemps. Et je n’ai ni le droit ni l’envie d’abandonner si près du but.

DFB.de : Jamal, vous avez plus souvent porté les « trois lions » de l’Angleterre que l’aigle fédéral allemand sur le maillot. Désormais, c’est pour l’Allemagne que vous êtes pour la première fois en équipe nationale A. Comment vous sentez-vous ?

Jamal Musiala : C’est entièrement nouveau pour moi. Je jouais avec l’Angleterre depuis très jeune, j’y ai vécu beaucoup d’expériences et j’en ai gardé de beaux souvenirs. C’était une très belle période, mais je me réjouis maintenant de passer du temps en équipe d’Allemagne. J’ai pris ma décision en conscience, après mûre réflexion. Je ne regarde que vers l’avant, et je veux tout donner et prendre du plaisir.

DFB.de : Vous avez souvent déménagé au cours de votre vie ; où vous sentez-vous chez vous ?

Jamal Musiala : Je suis chez moi là où vit ma famille, et là où je me sens bien. C’est impossible pour moi de limiter cela à un seul endroit.

DFB.de : L’ensemble de votre famille, y compris celle vivant en Angleterre, s’est-elle réjouie de votre décision de jouer pour l’Allemagne ?

Jamal Musiala : Tous l’ont totalement acceptée. Ils ne m’auraient jamais poussé à prendre telle ou telle décision, car ils savaient que c’était à moi seul de décider.

DFB.de : Vous avez choisi l’Allemagne parce que Joachim Löw et Oliver Bierhoff ne s’intéressent pas uniquement à Jamal Musiala en tant que joueur, mais avant tout en tant qu’homme. Pourquoi cela a-t-il été si important pour vous ?

Jamal Musiala : Ils savaient déjà beaucoup de choses sur moi lorsque nous nous sommes rencontrés. Ils ont fait beaucoup d’efforts pour savoir qui j’étais, et cela a renforcé ma confiance en eux. C’est très important pour moi de ne pas être uniquement considéré comme un joueur, mais aussi comme une personne avec des valeurs.

DFB.de : Florian, avez-vous aussi été accueilli aussi chaleureusement ?

Florian Wirtz : Les gars m’ont super bien accueilli. Beaucoup partageaient ma joie de me voir être sélectionné à mon jeune âge. C’était très spécial de rencontrer tous ces joueurs. Il y a encore très peu, cela me paraissait loin. C’est pourquoi cela me parait encore un peu irréel aujourd’hui. Mais je me sens très bien.

DFB.de : Vous êtes deux joueurs très jeunes qui arrivent au même moment. Cela réduit-il un peu la pression ?

Florian Wirtz : C’est bien d’avoir quelqu’un ici qui soit aussi jeune que moi, avec qui j’ai plus de choses en commun et avec qui je puisse flâner un peu. C’est vrai qu’on est un peu au centre de l’attention, mais on ne se met pas la pression de devoir absolument faire quelque chose de spécial. On savoure simplement d’être là et de pouvoir joueur avec autant de supers joueurs.

Jamal Musiala : C’est cool que Florian soit là aussi, et que je ne sois pas le seul jeune joueur présent. On se partage un peu la pression. C’est une bonne expérience pour nous deux. On a beaucoup de choses à se dire, parce qu’on est tous les deux nouveaux, et qu’on veille un peu l’un sur l’autre.

[dfb]

Jeunes, talentueux, prometteurs : Florian Wirtz (17 ans) et Jamal Musiala (18 ans), sélectionnés par Joachim Löw à l’occasion des matchs de qualification pour la Coupe du monde 2022, font partie des plus jeunes joueurs de l’histoire de la Mannschaft. En interview pour DFB.de, les deux adolescents ont évoqué leurs premiers pas dans les rangs de l’équipe d’Allemagne.

DFB.de : Florian, on lit beaucoup en ce moment sur la surcharge du calendrier des footballeurs pendant la pandémie. De votre côté, vous avez même une charge de travail en supplémentaire et très particulière : vous étudiez pour passer votre baccalauréat, et c’est pourquoi il y a actuellement un professeur au rassemblement de l’équipe d’Allemagne, rien que pour vous. Comment parvenez-vous à gérer ces tâches ?

Florian Wirtz : C’est assez difficile de gérer les deux, je dois le reconnaitre. Et je sais que je dois mettre la même énergie des deux côtés, même si j’y parviens un peu plus facilement avec le football. Mais je garde à l’esprit que ma scolarité ne dure plus très longtemps. Et je n’ai ni le droit ni l’envie d’abandonner si près du but.

DFB.de : Jamal, vous avez plus souvent porté les « trois lions » de l’Angleterre que l’aigle fédéral allemand sur le maillot. Désormais, c’est pour l’Allemagne que vous êtes pour la première fois en équipe nationale A. Comment vous sentez-vous ?

Jamal Musiala : C’est entièrement nouveau pour moi. Je jouais avec l’Angleterre depuis très jeune, j’y ai vécu beaucoup d’expériences et j’en ai gardé de beaux souvenirs. C’était une très belle période, mais je me réjouis maintenant de passer du temps en équipe d’Allemagne. J’ai pris ma décision en conscience, après mûre réflexion. Je ne regarde que vers l’avant, et je veux tout donner et prendre du plaisir.

DFB.de : Vous avez souvent déménagé au cours de votre vie ; où vous sentez-vous chez vous ?

Jamal Musiala : Je suis chez moi là où vit ma famille, et là où je me sens bien. C’est impossible pour moi de limiter cela à un seul endroit.

DFB.de : L’ensemble de votre famille, y compris celle vivant en Angleterre, s’est-elle réjouie de votre décision de jouer pour l’Allemagne ?

Jamal Musiala : Tous l’ont totalement acceptée. Ils ne m’auraient jamais poussé à prendre telle ou telle décision, car ils savaient que c’était à moi seul de décider.

DFB.de : Vous avez choisi l’Allemagne parce que Joachim Löw et Oliver Bierhoff ne s’intéressent pas uniquement à Jamal Musiala en tant que joueur, mais avant tout en tant qu’homme. Pourquoi cela a-t-il été si important pour vous ?

Jamal Musiala : Ils savaient déjà beaucoup de choses sur moi lorsque nous nous sommes rencontrés. Ils ont fait beaucoup d’efforts pour savoir qui j’étais, et cela a renforcé ma confiance en eux. C’est très important pour moi de ne pas être uniquement considéré comme un joueur, mais aussi comme une personne avec des valeurs.

DFB.de : Florian, avez-vous aussi été accueilli aussi chaleureusement ?

Florian Wirtz : Les gars m’ont super bien accueilli. Beaucoup partageaient ma joie de me voir être sélectionné à mon jeune âge. C’était très spécial de rencontrer tous ces joueurs. Il y a encore très peu, cela me paraissait loin. C’est pourquoi cela me parait encore un peu irréel aujourd’hui. Mais je me sens très bien.

DFB.de : Vous êtes deux joueurs très jeunes qui arrivent au même moment. Cela réduit-il un peu la pression ?

Florian Wirtz : C’est bien d’avoir quelqu’un ici qui soit aussi jeune que moi, avec qui j’ai plus de choses en commun et avec qui je puisse flâner un peu. C’est vrai qu’on est un peu au centre de l’attention, mais on ne se met pas la pression de devoir absolument faire quelque chose de spécial. On savoure simplement d’être là et de pouvoir joueur avec autant de supers joueurs.

Jamal Musiala : C’est cool que Florian soit là aussi, et que je ne sois pas le seul jeune joueur présent. On se partage un peu la pression. C’est une bonne expérience pour nous deux. On a beaucoup de choses à se dire, parce qu’on est tous les deux nouveaux, et qu’on veille un peu l’un sur l’autre.

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