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Hummels : « Récupérer, savourer, s’amuser »

Premier bilan de la saison de Mats Hummels, fraîchement sacré champion d’Allemagne avec le Bayern Munich à trois journées de la fin de la Bundesliga 2016/2017. Le champion du monde évoque l’ambiance au sein de l’équipe ainsi que son état de forme personnel après plusieurs semaines à l’anglaise.

Question : Monsieur Hummels, félicitations pour votre titre de champion ! Comment vous sentez-vous après cette victoire 6-0 à Wolfsbourg ?

Mats Hummels : Malheureusement, je n’ai pas remporté de titres depuis longtemps, celui-ci fait donc particulièrement plaisir. J’étais très heureux de savoir dès 17h20 que nous pourrions déjà être champions, étant donné le 0-0 entre Leipzig et Ingolstadt.

Question : Et comment vous sentez-vous physiquement ? Après la demi-finale de coupe d’Allemagne face à Dortmund, vous aviez déclaré être « musculairement » à plat.

Hummels : Mon corps ne peut plus faire grand-chose. Mercredi déjà, j’avais vraiment atteint mes limites physiques. J’étais moi-même surpris d’être titulaire à Wolfsbourg. Nous allons désormais nous concentrer sur la récupération pendant les prochains jours, car mon corps est en surchauffe à plusieurs endroits. Je verrai ensuite ce que je serai capable de faire ces prochaines semaines.

Question : Comment Carlo Ancelotti vous a-t-il convaincu de jouer ? Était-ce en raison de la blessure de Jérôme Boateng ?

Hummels : Il voulait absolument aller chercher ce titre. Il n’a modifié son onze de départ qu’à trois postes par rapport au match contre Dortmund, il n’y a presque pas eu de turnover. C’est aussi une marque de confiance, j’ai donc essayé, mais j’ai remarqué que ça ne fonctionnait qu’à moitié. Très honnêtement, je ne pouvais pas sprinter lors des deux derniers matchs car sinon, quelque chose se serait déchiré. Il fallait donc trouver des alternatives. C’est faisable, quand on sait s’y prendre.

Question : Vous pourrez tout de même faire la fête et danser un peu, non ?

Hummels : Je ne suis pas un grand danseur. Je pourrais d’ailleurs en profiter pour améliorer mon style.



Premier bilan de la saison de Mats Hummels, fraîchement sacré champion d’Allemagne avec le Bayern Munich à trois journées de la fin de la Bundesliga 2016/2017. Le champion du monde évoque l’ambiance au sein de l’équipe ainsi que son état de forme personnel après plusieurs semaines à l’anglaise.

Question : Monsieur Hummels, félicitations pour votre titre de champion ! Comment vous sentez-vous après cette victoire 6-0 à Wolfsbourg ?

Mats Hummels : Malheureusement, je n’ai pas remporté de titres depuis longtemps, celui-ci fait donc particulièrement plaisir. J’étais très heureux de savoir dès 17h20 que nous pourrions déjà être champions, étant donné le 0-0 entre Leipzig et Ingolstadt.

Question : Et comment vous sentez-vous physiquement ? Après la demi-finale de coupe d’Allemagne face à Dortmund, vous aviez déclaré être « musculairement » à plat.

Hummels : Mon corps ne peut plus faire grand-chose. Mercredi déjà, j’avais vraiment atteint mes limites physiques. J’étais moi-même surpris d’être titulaire à Wolfsbourg. Nous allons désormais nous concentrer sur la récupération pendant les prochains jours, car mon corps est en surchauffe à plusieurs endroits. Je verrai ensuite ce que je serai capable de faire ces prochaines semaines.

Question : Comment Carlo Ancelotti vous a-t-il convaincu de jouer ? Était-ce en raison de la blessure de Jérôme Boateng ?

Hummels : Il voulait absolument aller chercher ce titre. Il n’a modifié son onze de départ qu’à trois postes par rapport au match contre Dortmund, il n’y a presque pas eu de turnover. C’est aussi une marque de confiance, j’ai donc essayé, mais j’ai remarqué que ça ne fonctionnait qu’à moitié. Très honnêtement, je ne pouvais pas sprinter lors des deux derniers matchs car sinon, quelque chose se serait déchiré. Il fallait donc trouver des alternatives. C’est faisable, quand on sait s’y prendre.

Question : Vous pourrez tout de même faire la fête et danser un peu, non ?

Hummels : Je ne suis pas un grand danseur. Je pourrais d’ailleurs en profiter pour améliorer mon style.

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Question : Quelle était l’ambiance dans le vestiaire ?

Hummels : Rafinha a fait le DJ, il y avait beaucoup de musique espagnole et portugaise. J’ai moi-même ajouté deux ou trois chansons. Il va falloir que nous, les internationaux allemands, imposions davantage de musique allemande ou anglaise à l’avenir (rit). Malheureusement le son n’était pas optimal, nous allons devoir trouver de meilleures enceintes.

Question : Avez-vous déjà fêté ça avec une bière ou un gin-tonic ?

Hummels : Non, ni pizza ni gin-tonic ; j’ai essayé de commander quelque chose, mais rien n’est venu (rit).

Question : Était-ce difficile de se mettre dans une ambiance de fête après les déceptions de ces dernières semaines ?

Hummels : Pas du tout, au contraire. Je pense que c’est une bonne chose d’avoir enchaîné immédiatement avec le titre de champion. Lorsque nous avons vu qu’il était possible d’être champion ce week-end, notre motivation a encore augmenté de quelques points de pourcentage. Après le match de mercredi, le championnat était devenu notre grand objectif et comme le sort du match était vite scellé, nous avions le temps de nous faire à l’idée.

Question : Il vous reste désormais trois matchs de championnat avant la fin de saison. Quel est le programme ?

Hummels : Récupérer tout d’abord, et si je suis sur le terrain, savourer. S’amuser tout en jouant sérieusement. C’est très agréable de pouvoir jouer libéré, sans pression aucune, ce qui est une chose très rare en match officiel.

Question : Malgré le titre de champion : il ne s’agit « que » d’un trophée, comme on l’entend au Bayern. La pression sera-t-elle plus grande la saison prochaine ?

Hummels : La pression arrivera bien assez tôt, au mois de juillet. Nous allons déjà savourer, car ce titre était notre objectif depuis notre tout premier match. C’est un tournoi rude, être champion ne va pas de soi. Je n’aime pas minimiser ces choses, même si nous aurions bien sûr préféré aller au bout dans les autres compétitions. Mais le championnat ne se gagne pas les mains dans les poches, et je suis très fier d’y être parvenu.

Propos recueillis par DFB.de.

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