Quelle soirée. Quel spectacle. Quelle désillusion pour le Borussia Dortmund. Dans les derniers instants de la rencontre, les Schwarzgelben s’inclinent 3-4 à Anfield face au FC Liverpool et laissent filer une demi-finale qui leur tendait les bras. Pour DFB.de, le champion du monde Mats Hummels tente d’expliquer l’inexplicable.
Dortmund a pris une sacrée douche froide. Comment l’expliquez-vous ?
C’est une très bonne question, que nous nous sommes déjà posée nous-mêmes. Et on n’a toujours pas de réponse. On aurait dû garder le match en main après notre troisième but. Mais nous n’avons pas su faire baisser le rythme, que ce soit avec ou sans le ballon. En attaque comme en défense, nous avons manqué du tranchant qui fait la différence. Liverpool ne s’est pas procuré une occasion toutes les deux minutes, mais ils ont concrétisé chacune d’entre elles en fin de match. Je ne me souviens pas d’une occasion manquée de leur part. Ce n’était pas notre jour. Ce match appartient à la catégorie : c’est nous qui perdons le match, pas l’adversaire qui le gagne.
Le Borussia a débuté avec une formation très offensive, ce qui a été récompensé par les deux buts inscrits rapidement. Mais n’aurait-il pas été envisageable de jouer plus défensivement après le 3-1 et de faire rentrer quelqu’un comme Sven Bender ?
Non, c’est une erreur de penser comme cela. Nous n’avons pas su garder le match sous contrôle et ne nous sommes pas assez bougés, pas assez concentrés. On aurait dû jouer simple, faire circuler le ballon et tout donner dans les duels, tout simplement. Ce que nous n’avons pas fait partout sur le terrain.
Etiez-vous trop sereins ?
Oui, c’est tout à fait possible. Il est possible que par moments, après le 3-1, on se voyait déjà en demie. Et soudain, après le 3-2, on commence à avoir la trouille. On leur a posé la victoire sur un plateau. Liverpool ne serait jamais revenu si nous étions restés à notre niveau après le but du 3-1.
Le FC Liverpool était-il plus fort mentalement ?
Ils ont simplement toujours cru en leur chance. L’ambiance était incroyable, il faut le souligner aussi. Les fans de Liverpool ont dû passer une excellente soirée. Nous avons déjà vécu ce genre de soirée nous-mêmes, c’est beau lorsqu’on est du coté des vainqueurs. En résumé, il aurait fallu être plus présents dans la phase décisive, surtout physiquement. On ne l’a pas été, et dans ce cas, face à une équipe très talentueuse et 42 000 supporters, tu perds le match.
Que signifie cette défaite pour le reste de la saison ? Cette défaite est avant tout due à vos propres erreurs…
C’est exact, tout est de notre faute. On n’avait déjà pas bien joué au match aller. Il a été écrit la semaine dernière que Liverpool avait très bien défendu, mais c’est faux, c’est nous qui n’avons pas été assez dangereux. C’est une immense déception, il n’y a pas d’autre mot. C’était notre plus grande chance de remporter un trophée cette année. Pour être franc, j’étais même sûr qu’on y arriverait. C’est donc un vrai coup de massue – la défaite la plus douloureuse de la saison.
Propos recueillis par DFB.de.
[mmc/ft]
Quelle soirée. Quel spectacle. Quelle désillusion pour le Borussia Dortmund. Dans les derniers instants de la rencontre, les Schwarzgelben s’inclinent 3-4 à Anfield face au FC Liverpool et laissent filer une demi-finale qui leur tendait les bras. Pour DFB.de, le champion du monde Mats Hummels tente d’expliquer l’inexplicable.
Dortmund a pris une sacrée douche froide. Comment l’expliquez-vous ?
C’est une très bonne question, que nous nous sommes déjà posée nous-mêmes. Et on n’a toujours pas de réponse. On aurait dû garder le match en main après notre troisième but. Mais nous n’avons pas su faire baisser le rythme, que ce soit avec ou sans le ballon. En attaque comme en défense, nous avons manqué du tranchant qui fait la différence. Liverpool ne s’est pas procuré une occasion toutes les deux minutes, mais ils ont concrétisé chacune d’entre elles en fin de match. Je ne me souviens pas d’une occasion manquée de leur part. Ce n’était pas notre jour. Ce match appartient à la catégorie : c’est nous qui perdons le match, pas l’adversaire qui le gagne.
Le Borussia a débuté avec une formation très offensive, ce qui a été récompensé par les deux buts inscrits rapidement. Mais n’aurait-il pas été envisageable de jouer plus défensivement après le 3-1 et de faire rentrer quelqu’un comme Sven Bender ?
Non, c’est une erreur de penser comme cela. Nous n’avons pas su garder le match sous contrôle et ne nous sommes pas assez bougés, pas assez concentrés. On aurait dû jouer simple, faire circuler le ballon et tout donner dans les duels, tout simplement. Ce que nous n’avons pas fait partout sur le terrain.
Etiez-vous trop sereins ?
Oui, c’est tout à fait possible. Il est possible que par moments, après le 3-1, on se voyait déjà en demie. Et soudain, après le 3-2, on commence à avoir la trouille. On leur a posé la victoire sur un plateau. Liverpool ne serait jamais revenu si nous étions restés à notre niveau après le but du 3-1.
Le FC Liverpool était-il plus fort mentalement ?
Ils ont simplement toujours cru en leur chance. L’ambiance était incroyable, il faut le souligner aussi. Les fans de Liverpool ont dû passer une excellente soirée. Nous avons déjà vécu ce genre de soirée nous-mêmes, c’est beau lorsqu’on est du coté des vainqueurs. En résumé, il aurait fallu être plus présents dans la phase décisive, surtout physiquement. On ne l’a pas été, et dans ce cas, face à une équipe très talentueuse et 42 000 supporters, tu perds le match.
Que signifie cette défaite pour le reste de la saison ? Cette défaite est avant tout due à vos propres erreurs…
C’est exact, tout est de notre faute. On n’avait déjà pas bien joué au match aller. Il a été écrit la semaine dernière que Liverpool avait très bien défendu, mais c’est faux, c’est nous qui n’avons pas été assez dangereux. C’est une immense déception, il n’y a pas d’autre mot. C’était notre plus grande chance de remporter un trophée cette année. Pour être franc, j’étais même sûr qu’on y arriverait. C’est donc un vrai coup de massue – la défaite la plus douloureuse de la saison.
Propos recueillis par DFB.de.
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