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EURO 1980 : Un Allemand dans la ville éternelle

Bernd Foest est un membre du fan-club de la Mannschaft et se souvient de la victoire au Championnat d’Europe 1980. Retour quarante ans en arrière pour la finale Allemagne - Belgique, le 22 juin. Ce jour-là, les Allemands ouvrent le score à la dixième minute, grâce à Horst Hrubesch. La Mannschaft domine le match, mais les Belges reviennent au score à un quart d’heure de la fin, via un penalty généreux transformé par Vandereycken.

Il reste deux minutes à jouer. Karl-Heinz Rummenigge se place au poteau de corner et envoie le ballon dans la surface. Horst Hrubesch, du haut de son 1.88 m, s’offre son deuxième but de la soirée d’une tête puissante et ne laisse aucune chance à Jean-Marie Pfaff. 2-1 pour la RFA. L’Allemagne remporte son deuxième titre européen après celui de 1972. Bernd Foest, présent dans les tribunes, se souvient encore de ce but victorieux : « Le moment où il a mis la balle au fond reste gravé dans ma mémoire ». Pour DFB.de, il se remémore l’EURO 1980 en Italie.

Équipé d’un ticket Interrail, symbole de la cohésion européenne pour les amateurs de voyage comme l’EURO l’est pour les amateurs de football, Bernd part pour l’Italie avec une douzaine d’autres fans venants de Bielefeld, de Dortmund et de Duisburg. Destination finale : le Stadio Olimpico de Rome. Grâce à leur ticket qui leur permet de voyager en Europe à prix réduit pour une durée de quatre semaines, le groupe se passe d’hôtels et préfère prendre les longs trains de nuit, à demi-endormi entre les accoudoirs et les valises. « Nous préférions dépenser notre argent dans de délicieuses boissons » se souvient Bernd, avant d’ajouter en riant : « Avec la chaleur en Italie, il fallait boire rapidement avant qu'elles ne soient chaudes ». Il n’y a pas de véritable plan de route, le mot d’ordre est de s’arrêter quand on veut découvrir les paysages qui défilent derrière la vitre du train. C’est comme ça que Bernd se retrouve à dormir dans son sac de couchage sous un pont à Berne, à disputer un match de football contre des locaux dans un petit village entre Naples et Rome ou à visionner une rencontre de l’équipe d’Italie à la télévision.

Même une insolation à Rimini ne l'a pas empêché d’atteindre la ville éternelle. Et pour se rafraichir après un coup de chaleur, quoi de mieux qu’un saut dans la fontaine de Trevi ? Même s’ils ont reçu un avertissement de la police locale, Bernd préfère en rire : « Après cela, nous avions assez de pièces pour prendre le métro ». Les douze supporters arrivent finalement au stade et achètent leur place à la billetterie. Les fans allemands sont majoritaires mais ils devront attendre la toute fin de match pour pouvoir laisser exploser leur joie. 40 ans après, à 63 ans, cela reste toujours un souvenir impérissable pour Bernd et bien d’autres allemands.

[DFB]

Bernd Foest est un membre du fan-club de la Mannschaft et se souvient de la victoire au Championnat d’Europe 1980. Retour quarante ans en arrière pour la finale Allemagne - Belgique, le 22 juin. Ce jour-là, les Allemands ouvrent le score à la dixième minute, grâce à Horst Hrubesch. La Mannschaft domine le match, mais les Belges reviennent au score à un quart d’heure de la fin, via un penalty généreux transformé par Vandereycken.

Il reste deux minutes à jouer. Karl-Heinz Rummenigge se place au poteau de corner et envoie le ballon dans la surface. Horst Hrubesch, du haut de son 1.88 m, s’offre son deuxième but de la soirée d’une tête puissante et ne laisse aucune chance à Jean-Marie Pfaff. 2-1 pour la RFA. L’Allemagne remporte son deuxième titre européen après celui de 1972. Bernd Foest, présent dans les tribunes, se souvient encore de ce but victorieux : « Le moment où il a mis la balle au fond reste gravé dans ma mémoire ». Pour DFB.de, il se remémore l’EURO 1980 en Italie.

Équipé d’un ticket Interrail, symbole de la cohésion européenne pour les amateurs de voyage comme l’EURO l’est pour les amateurs de football, Bernd part pour l’Italie avec une douzaine d’autres fans venants de Bielefeld, de Dortmund et de Duisburg. Destination finale : le Stadio Olimpico de Rome. Grâce à leur ticket qui leur permet de voyager en Europe à prix réduit pour une durée de quatre semaines, le groupe se passe d’hôtels et préfère prendre les longs trains de nuit, à demi-endormi entre les accoudoirs et les valises. « Nous préférions dépenser notre argent dans de délicieuses boissons » se souvient Bernd, avant d’ajouter en riant : « Avec la chaleur en Italie, il fallait boire rapidement avant qu'elles ne soient chaudes ». Il n’y a pas de véritable plan de route, le mot d’ordre est de s’arrêter quand on veut découvrir les paysages qui défilent derrière la vitre du train. C’est comme ça que Bernd se retrouve à dormir dans son sac de couchage sous un pont à Berne, à disputer un match de football contre des locaux dans un petit village entre Naples et Rome ou à visionner une rencontre de l’équipe d’Italie à la télévision.

Même une insolation à Rimini ne l'a pas empêché d’atteindre la ville éternelle. Et pour se rafraichir après un coup de chaleur, quoi de mieux qu’un saut dans la fontaine de Trevi ? Même s’ils ont reçu un avertissement de la police locale, Bernd préfère en rire : « Après cela, nous avions assez de pièces pour prendre le métro ». Les douze supporters arrivent finalement au stade et achètent leur place à la billetterie. Les fans allemands sont majoritaires mais ils devront attendre la toute fin de match pour pouvoir laisser exploser leur joie. 40 ans après, à 63 ans, cela reste toujours un souvenir impérissable pour Bernd et bien d’autres allemands.

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