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Dina Blagojevic : Jouer au football plus facile que cueillir des asperges 

Récolter ou jouer ; il faut choisir. Alors que la crise du coronavirus paralyse l’économie, le SC Sand , actuellement septième en Bundesliga féminine, a imaginé une action pour soutenir le monde de l’agriculture. Les joueuses de l’équipe de Sven Thoß ont aidé à la récolte dans un champ d’asperges. Pour DFB.de, la milieue de terrain Dina Blagojevic revient sur cette expérience étonnante.

DFB.de : Madame Blagojevic, comment est née l’idée d’une action dans une ferme de fruits et légumes ?

Dina Blagojevic : À cause des restrictions de déplacements entre les pays européens, les saisonniers de République tchèque, de Pologne ou de Roumanie n’ont pas pu venir. On nous a alors demandé si on voulait aller donner un coup de main. Nous avons accepté et nous avons adoré participer à la récolte. Je le referais volontiers si notre aide est nécessaire. De nouveaux projets sont prévus. En ces temps de crise, les gens doivent être solidaires.

DFB.de : Avez-vous reçu une formation avant de commencer la récolte ?

Blagojevic : Bien sûr ! Pour être tout à fait honnête, nous ne savions pas du tout comment cueillir une asperge. Un employé de l’exploitation nous a donné les outils et nous a montré comment nous en servir.

DFB.de : Combien de temps la récolte a-t-elle duré ?

Blagojevic : Nous avons ramassé sept rangées d’asperges en quatre heures. Ensuite, nous les avons lavées à la main. Ça nous a pris trois heures de plus. C’était éreintant, j’avais mal au dos à la fin. Mais le plus important était de vivre ça ensemble et de pouvoir prendre un peu l’air !

DFB.de : Est-ce que c’est aussi un bon entraînement ?

Blagojevic : C’est plus simple de jouer au football ! Cueillir les asperges, c’est comme faire une séance de musculation.

DFB.de : À côté du football au SC Sand, quelles sont vos autres projets ?

Blagojevic : Je suis un cursus de management sportif à l’Université de Belgrade. J’espère obtenir mon diplôme dans trois ans.

DFB.de : Les joueuses ont-elles été payées pour la cueillette ?

Blagojevic : Nous ne voulions pas être rémunérées mais seulement aider. Nous allons faire don de notre salaire, cela représente 500 ou 600 euros au total.

DFB.de : Qui profitera de cet argent ?

Blagojevic : Le don sera versé à un jardin d’enfants ou à un foyer pour personnes âgées à Sand. Ce n’est pas encore décidé.

DFB.de : La Bundesliga féminine est à l’arrêt depuis plus d’un mois. Comment êtes-vous restée en forme pendant la crise du coronavirus ?

Blagojevic : Nous reprenons ce lundi les sessions d’entraînement en groupe de cinq. À la maison, nous avons toutes préparé la reprise avec des entraînements individuels. Au total, je me suis entraînée deux heures par jour. Mais ça n’a rien à voir avec les sensations qu’on peut ressentir en s’entraînant sur le terrain en équipe.

DFB.de : Attendez-vous avec impatience une possible reprise de la saison avec impatience ?

Blagojevic : J’ai hâte que la saison reprenne. C’est fatiguant de rester à la maison ! Je me réjouis de retrouver mes coéquipières aussi vite que possible. C’est aussi l’une des raisons qui m’a poussée à participer à cette récolte !

[dfb]

Récolter ou jouer ; il faut choisir. Alors que la crise du coronavirus paralyse l’économie, le SC Sand , actuellement septième en Bundesliga féminine, a imaginé une action pour soutenir le monde de l’agriculture. Les joueuses de l’équipe de Sven Thoß ont aidé à la récolte dans un champ d’asperges. Pour DFB.de, la milieue de terrain Dina Blagojevic revient sur cette expérience étonnante.

DFB.de : Madame Blagojevic, comment est née l’idée d’une action dans une ferme de fruits et légumes ?

Dina Blagojevic : À cause des restrictions de déplacements entre les pays européens, les saisonniers de République tchèque, de Pologne ou de Roumanie n’ont pas pu venir. On nous a alors demandé si on voulait aller donner un coup de main. Nous avons accepté et nous avons adoré participer à la récolte. Je le referais volontiers si notre aide est nécessaire. De nouveaux projets sont prévus. En ces temps de crise, les gens doivent être solidaires.

DFB.de : Avez-vous reçu une formation avant de commencer la récolte ?

Blagojevic : Bien sûr ! Pour être tout à fait honnête, nous ne savions pas du tout comment cueillir une asperge. Un employé de l’exploitation nous a donné les outils et nous a montré comment nous en servir.

DFB.de : Combien de temps la récolte a-t-elle duré ?

Blagojevic : Nous avons ramassé sept rangées d’asperges en quatre heures. Ensuite, nous les avons lavées à la main. Ça nous a pris trois heures de plus. C’était éreintant, j’avais mal au dos à la fin. Mais le plus important était de vivre ça ensemble et de pouvoir prendre un peu l’air !

DFB.de : Est-ce que c’est aussi un bon entraînement ?

Blagojevic : C’est plus simple de jouer au football ! Cueillir les asperges, c’est comme faire une séance de musculation.

DFB.de : À côté du football au SC Sand, quelles sont vos autres projets ?

Blagojevic : Je suis un cursus de management sportif à l’Université de Belgrade. J’espère obtenir mon diplôme dans trois ans.

DFB.de : Les joueuses ont-elles été payées pour la cueillette ?

Blagojevic : Nous ne voulions pas être rémunérées mais seulement aider. Nous allons faire don de notre salaire, cela représente 500 ou 600 euros au total.

DFB.de : Qui profitera de cet argent ?

Blagojevic : Le don sera versé à un jardin d’enfants ou à un foyer pour personnes âgées à Sand. Ce n’est pas encore décidé.

DFB.de : La Bundesliga féminine est à l’arrêt depuis plus d’un mois. Comment êtes-vous restée en forme pendant la crise du coronavirus ?

Blagojevic : Nous reprenons ce lundi les sessions d’entraînement en groupe de cinq. À la maison, nous avons toutes préparé la reprise avec des entraînements individuels. Au total, je me suis entraînée deux heures par jour. Mais ça n’a rien à voir avec les sensations qu’on peut ressentir en s’entraînant sur le terrain en équipe.

DFB.de : Attendez-vous avec impatience une possible reprise de la saison avec impatience ?

Blagojevic : J’ai hâte que la saison reprenne. C’est fatiguant de rester à la maison ! Je me réjouis de retrouver mes coéquipières aussi vite que possible. C’est aussi l’une des raisons qui m’a poussée à participer à cette récolte !

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