Actus

Déclaration du président de la DFB Reinhard Grindel

Le football revêt une très haute importance au regard de la société et de la politique. Les discussions des derniers jours l’ont une nouvelle fois mis en évidence. La retraite internationale de Mesut Özil a déclenché un débat autour de la question du racisme en général et en particulier sur la capacité du football à œuvrer pour l’intégration. En tant que président de la Fédération allemande de football, je souhaite ne pas échapper à ce débat.

L’échec sportif de cette Coupe du Monde a remis énormément de choses en question. Bien sûr, je me pose également la question : qu’aurais-je pu faire de mieux dans cette situation ? Je reconnais ouvertement que j’ai été touché par la critique qui me visait personnellement mais cela me fait encore plus de peine pour mes collègues, les nombreux bénévoles à la base de l’organisation ainsi que pour les employés de la Fédération allemande de football d’être associés au racisme. Pour la fédération ainsi que pour moi, je réfute formellement cela.

Les valeurs de la DFB sont également les miennes. La diversité, la solidarité, la lutte contre les discriminations et l’intégration sont des valeurs et des convictions qui me tiennent très à cœur. Depuis mon engagement au sein de la DFB, j’ai pu voir à quel point le football pouvait œuvrer pour l’intégration. Je suis très fier de la façon dont nous agissons au sein de notre fédération, de nos ligues régionales et dans chacun des clubs qui les composent.

Nous sommes attachés à nos valeurs et c’est pourquoi nous avons émis des interrogations et des critiques à l’encontre de la photo avec le président turc Erdogan. Je regrette profondément que les discours racistes s’en soient abusivement servis. Rétrospectivement, en tant que président de la DFB, j’aurais dû exprimer le plus clairement possible sur ce qui est une évidence pour moi en tant que personne et pour nous tous en tant que fédération : toute forme d’hostilité à caractère raciste est insupportable, inacceptable et intolérable. Ce fut le cas pour Jérôme Boateng, ça l’est aussi pour Mesut Özil ainsi que pour tous les joueurs d’origine étrangère.

Lors de la conférence avec mes collègues des fédérations régionales et les représentants du football amateur et professionnel au sein de la présidence, nous avons défini une ligne commune. Il s’agit pour la DFB de travailler sur trois thèmes centraux. Tout d’abord, nous devons profiter du discours actuel au sujet de l’intégration et de la nouvelle résonance de ce thème dans notre société pour développer davantage notre travail dans ce domaine, et pour nous demander sur quoi il faudra mettre l’accent à l’avenir. Deuxièmement, la conséquence de notre coupe du monde décevante doit être une analyse sportive solide qui permette de tirer les bonnes conclusions et de pratiquer à nouveau un football spectaculaire et efficace. Ceci relève de la responsabilité de la direction sportive, à laquelle nous accorderons tout le temps nécessaire. Et troisièmement, nous avons tous le grand objectif commun d’obtenir l’organisation de l’EURO 2024. Pour réaliser tous ces objectifs, nous travaillerons ensemble avec beaucoup d’engagement dans les semaines et mois qui viennent.

Ce tournoi peut raconter une nouvelle histoire du football, il peut pousser les enfants à s’inscrire dans des clubs, il peut permettre aux gens de se rapprocher encore davantage. Avec ou sans origines étrangères. United by football.

[dfb]

Le football revêt une très haute importance au regard de la société et de la politique. Les discussions des derniers jours l’ont une nouvelle fois mis en évidence. La retraite internationale de Mesut Özil a déclenché un débat autour de la question du racisme en général et en particulier sur la capacité du football à œuvrer pour l’intégration. En tant que président de la Fédération allemande de football, je souhaite ne pas échapper à ce débat.

L’échec sportif de cette Coupe du Monde a remis énormément de choses en question. Bien sûr, je me pose également la question : qu’aurais-je pu faire de mieux dans cette situation ? Je reconnais ouvertement que j’ai été touché par la critique qui me visait personnellement mais cela me fait encore plus de peine pour mes collègues, les nombreux bénévoles à la base de l’organisation ainsi que pour les employés de la Fédération allemande de football d’être associés au racisme. Pour la fédération ainsi que pour moi, je réfute formellement cela.

Les valeurs de la DFB sont également les miennes. La diversité, la solidarité, la lutte contre les discriminations et l’intégration sont des valeurs et des convictions qui me tiennent très à cœur. Depuis mon engagement au sein de la DFB, j’ai pu voir à quel point le football pouvait œuvrer pour l’intégration. Je suis très fier de la façon dont nous agissons au sein de notre fédération, de nos ligues régionales et dans chacun des clubs qui les composent.

Nous sommes attachés à nos valeurs et c’est pourquoi nous avons émis des interrogations et des critiques à l’encontre de la photo avec le président turc Erdogan. Je regrette profondément que les discours racistes s’en soient abusivement servis. Rétrospectivement, en tant que président de la DFB, j’aurais dû exprimer le plus clairement possible sur ce qui est une évidence pour moi en tant que personne et pour nous tous en tant que fédération : toute forme d’hostilité à caractère raciste est insupportable, inacceptable et intolérable. Ce fut le cas pour Jérôme Boateng, ça l’est aussi pour Mesut Özil ainsi que pour tous les joueurs d’origine étrangère.

Lors de la conférence avec mes collègues des fédérations régionales et les représentants du football amateur et professionnel au sein de la présidence, nous avons défini une ligne commune. Il s’agit pour la DFB de travailler sur trois thèmes centraux. Tout d’abord, nous devons profiter du discours actuel au sujet de l’intégration et de la nouvelle résonance de ce thème dans notre société pour développer davantage notre travail dans ce domaine, et pour nous demander sur quoi il faudra mettre l’accent à l’avenir. Deuxièmement, la conséquence de notre coupe du monde décevante doit être une analyse sportive solide qui permette de tirer les bonnes conclusions et de pratiquer à nouveau un football spectaculaire et efficace. Ceci relève de la responsabilité de la direction sportive, à laquelle nous accorderons tout le temps nécessaire. Et troisièmement, nous avons tous le grand objectif commun d’obtenir l’organisation de l’EURO 2024. Pour réaliser tous ces objectifs, nous travaillerons ensemble avec beaucoup d’engagement dans les semaines et mois qui viennent.

Ce tournoi peut raconter une nouvelle histoire du football, il peut pousser les enfants à s’inscrire dans des clubs, il peut permettre aux gens de se rapprocher encore davantage. Avec ou sans origines étrangères. United by football.

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