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Caligiuri : "Schalke est une tout autre dimension"

Daniel Caligiuri : Je suis toujours en contact principalement avec Joshua Guilavogui mais aussi avec Sebastian Jung avec qui je parle encore beaucoup. J’écris parfois aussi par sms à Yunus Malli et Daniel Didavi.

DFB.de : Depuis un an et votre transfert en janvier 2017 vous évoluez désormais pour l’équipe de Gensenkirchen. Pourquoi vous êtes-vous installé ici ?

Daniel Caligiuri : La situation du club est différente et Schalke est un plus grand club qui génère beaucoup d’engouement. Mais j’ai été très bien accueilli, je me suis très vite acclimaté et j’ai progressé avec le temps. Je peux le dire, je me sens très bien à Schalke.

DFB.de : Qui y a-t-il de différent entre les Mineurs et les Loups ?

Daniel Caligiuri : Déjà le nombre de spectateurs. Même les matchs à l’extérieur ressemblent à des matchs à domicile pour nous. Qu’il y ait autant de fans qui nous suivent, rend fier chaque joueur. Je ne veux pas dévaloriser les fans de Wolfsburg mais ici à Schalke il y a beaucoup plus de supporters. C’est clairement une autre dimension.

DFB.de : Jusqu’ici cette saison vous avez 3 buts et 5 passes décisives sur votre feuille de statistiques. Le Daniel Caligiuri de 30 ans est-il plus décisif que jamais ?

Daniel Caligiuri : Pour cela il faudrait que je marque encore peu plus de buts … À Wolfsburg j’avais marqué 7 buts en une saison si je me souviens bien mais il nous reste encore des matchs et j'ai commencé à marquer seulement à partir de la 11e journée. Je peux continuer sur cette lancée, je suis en forme, je me sens vraiment bien.

DFB.de : En Bundesliga Schalke joue les premiers rôles et est toujours en course en Coupe d’Allemagne. Qu’est qui rend Schalke si fort cette saison ?



Daniel Caligiuri et la Coupe d’Allemagne, une histoire qui dure. Le joueur de Schalke 04 a déjà remporté la compétition à deux reprises : en 2006 avec les U19 du SC Freiburg et en 2015 au niveau professionnel avec le Vfl Wolfsburg. Le milieu de terrain des Königsblauen retrouve d’ailleurs son ancien club mercredi prochain en quart de finale de la Coupe d’Allemagne (20h45). Pour DFB.de, l’ailier de 30 ans s’est confié à notre journaliste Thorsten Langenbahn à propos de la relation spéciale qu'il entretient avec la Coupe d’Allemagne, de ses frissons du stade Olympique et de ses centres précis pour la tête du monstre aérien Naldo.

DFB.de : Daniel Caligiuri, vous l’avez affirmé à plusieurs reprises, vous aimez particulièrement la Coupe d’Allemagne. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette compétition ?

Daniel Caligiuri : Quand je regarde en arrière, cela s’est toujours très bien passé pour moi dans ces matchs de Coupe, j’en retire quasiment que du positif notamment les buts et les passes décisives. Et étant donné que j’ai déjà remporté le trophée une fois en tant que professionnel, c’est toujours agréable de se remémorer cette victoire. La Coupe me donne du plaisir, tout simplement.

DDF.de : En 24 matchs de Coupe vous avez inscrit 6 buts et délivré 7 passes décisives. Selon-vous, pouvez continuer à afficher de telles performances ?

Daniel Caligiuri : Je ne serai pas contre que cela continue contre Wolfsburg en quart de finale mais le plus important est que l’équipe puisse se qualifier pour le tour suivant.

DFB.de : Au mois d’octobre à domicile lors du match nul 1-1 face à Wolfsburg, votre équipe a concédé l’égalisation dans les trois minutes du temps additionnel. Cela montre-t-il à quel point la barre est haute en Coupe ?

Daniel Caligiuri : Oui, je pense que ce sera un match similaire. Wolfsburg a une très, très bonne équipe même si ils sont un peu inconstants actuellement. Nous avons eu des difficultés dans le jeu en deuxième période et nous n'avons pas trouvé d’espace. Cela nous a montré la qualité individuelle des joueurs de Wolfsburg.

DFB.de : Vous avez joué à Wolfsburg de 2013 jusqu’à fin 2016. Avec qui êtes-vous toujours en contact à Wolfsburg ?

Daniel Caligiuri : Je suis toujours en contact principalement avec Joshua Guilavogui mais aussi avec Sebastian Jung avec qui je parle encore beaucoup. J’écris parfois aussi par sms à Yunus Malli et Daniel Didavi.

DFB.de : Depuis un an et votre transfert en janvier 2017 vous évoluez désormais pour l’équipe de Gensenkirchen. Pourquoi vous êtes-vous installé ici ?

Daniel Caligiuri : La situation du club est différente et Schalke est un plus grand club qui génère beaucoup d’engouement. Mais j’ai été très bien accueilli, je me suis très vite acclimaté et j’ai progressé avec le temps. Je peux le dire, je me sens très bien à Schalke.

DFB.de : Qui y a-t-il de différent entre les Mineurs et les Loups ?

Daniel Caligiuri : Déjà le nombre de spectateurs. Même les matchs à l’extérieur ressemblent à des matchs à domicile pour nous. Qu’il y ait autant de fans qui nous suivent, rend fier chaque joueur. Je ne veux pas dévaloriser les fans de Wolfsburg mais ici à Schalke il y a beaucoup plus de supporters. C’est clairement une autre dimension.

DFB.de : Jusqu’ici cette saison vous avez 3 buts et 5 passes décisives sur votre feuille de statistiques. Le Daniel Caligiuri de 30 ans est-il plus décisif que jamais ?

Daniel Caligiuri : Pour cela il faudrait que je marque encore peu plus de buts … À Wolfsburg j’avais marqué 7 buts en une saison si je me souviens bien mais il nous reste encore des matchs et j'ai commencé à marquer seulement à partir de la 11e journée. Je peux continuer sur cette lancée, je suis en forme, je me sens vraiment bien.

DFB.de : En Bundesliga Schalke joue les premiers rôles et est toujours en course en Coupe d’Allemagne. Qu’est qui rend Schalke si fort cette saison ?

Daniel Caligiuri : La cohésion d’équipe avant tout. Chacun est très investi, qu’importe qui joue ou pas. Et quand ça se passe moins bien pour nous on se soutient tous mutuellement. C’est la marque d’une équipe.

DFB.de : Quelle est la part de Domenico Tedesco en tant qu’entraîneur dans cette réussite ?

Daniel Caligiuri : L’entraîneur a bien sûr une grande responsabilité. Chaque joueur fait confiance au coach, ça se sent. Même ceux qui ont moins joué ces derniers temps lui font confiance. Il discute avec tout le monde et il veille à ce que l’on soit tous proches les uns les autres. On a remarqué dès le début qu’il voulait construire quelque chose de grand. Nous sommes encore dans notre progression et pas encore rendus au bout de nos objectifs.

DFB.de : Avec le départ de Leon Goretzka à la fin de la saison, un joueur de la Mannschaft et un élément moteur de l’équipe quitte Schalke 04 en direction du Bayern Munich. Que pensez-vous de son départ, comment l’équipe a-t-elle réagi ?

Daniel Caligiuri : On a entendu et lu beaucoup de choses sur Leon dans les médias. On a appris son départ seulement quand la nouvelle est arrivée. L’équipe agit avec lui de façon normale et vice versa. A la fin il a pris sa décision. Il sait qu’il doit beaucoup à Schalke et il se donne toujours à fond comme si rien ne s’était passé. C’est ce qu’il fait lors de chaque entraînement et de chaque match.

DFB.de : Une victoire en finale de la Coupe d’Allemagne pour son départ serait une belle consécration pour son passage à Schalke …

Daniel Caligiuri : Oui c’est le rêve de chacun d’entre nous. Ce serait vraiment une très belle chose pour le départ de Leon.

DFB.de : Vous avez déjà remporté la Coupe d’Allemagne junior en 2006 avec les U19 du SC Freiburg. A l’époque Christian Streich était votre entraîneur. 12 ans plus tard, diriez-vous que cela a été le début de votre amour pour la Coupe ?

Daniel Caligiuri : Oui c’est probable. Comme je l’ai déjà dit, on se souvient davantage des bons moments. Etant donné que j’ai gagné la Coupe avant de débuter en professionnel, cela m’a poussé à vouloir décrocher de nouveaux titres. On est maintenant à deux matchs de la finale à Berlin et nous voulons à tout prix atteindre cette finale.

DFB.de : Lors de la victoire 4-1 du SC Fribourg contre les U19 de Karlsruhe au Friedrich-Ludwig-Jahn-Sportpark de Berlin, 1500 personnes étaient présentes dans le stade pour suivre cette rencontre. Un certain Lars Stindl se trouvait dans les rangs de Karlsruhe, avez-vous des souvenirs de ce match disputé contre lui ?

Daniel Caligiuri : Bien sûr ! Il est du même âge que moi, nous nous sommes déjà affrontés de nombreuses fois. Fribourg contre Karlsruhe est un vrai bon derby du Bade. Je me souviens naturellement de sa présence en finale même si tout ne s’est pas bien passé pour lui … (il sourit)

DFB.de : Avez-vous raconté à vos coéquipiers l’atmosphère d’une finale de Coupe d’Allemagne ?

Daniel Caligiuri : On en parle oui, en effet. C’est une expérience tout à fait différente d’un match de Bundesliga au Stade Olympique face au Hertha Berlin. C’est quelque chose de tout à fait spécial, le stade est plein, l’ambiance est incroyable. Chaque joueur rêve de pouvoir disputer un tel match lors d’une telle soirée.

DFB.de : Remporter la Coupe d’Allemagne en 2015, c’est pour vous un rêve devenu réalité ?

Daniel Caligiuri : Bien sûr. C’est le titre le plus important de ma carrière. J’en ai encore des frissons aujourd’hui quand j’y repense.

DFB.de : Qu’est-ce qui vous autant marqué durant cette finale ? Pensez-vous à un moment en particulier ?

Daniel Caligiuri : Déjà, rien que moment où l’équipe se trouve dans le tunnel et qu’elle s’apprête à entrer sur le terrain, la tension est très grande. On avance, on passe devant la Coupe et ensuite on entre dans le stade. C’est un très grand moment, aussi grand que lorsqu’on soulève la Coupe à la fin. Ensuite, on réalise vraiment ce que l’on a accompli que quelques jours plus tard.

DFB.de : Lors de cette victoire en Coupe d’Allemagne en 2015 Naldo évoluait déjà à vos côtés. Lequel d’entre vous célèbre le mieux lors d’un titre ?

Daniel Caligiuri : Je crois qu’on forme une bonne équipe moi et Naldo lorsqu’il s’agit de faire la fête. C’est ce qu’on a montré à Wolfsburg en 2015 lors de la célébration du titre en Coupe d’Allemagne. Mais il reste encore beaucoup de travail, il nous faut encore remporter 3 matchs pour pouvoir à nouveau remporter ce trophée. Nous devons d’abord valider notre billet pour la demi-finale.

DFB.de : Avec peut-être un nouveau but de la tête de Naldo qui se trouve régulièrement à la retombée de vos centres précis. Quel est votre sentiment en tant que coéquipier de pouvoir compter sur un tel joueur de tête lors des coups de pieds arrêtés ?

Daniel Caligiuri : Pour moi, Naldo est le meilleur joueur de tête avec lequel j’ai joué. Nous avons d’autres très bons joueurs de tête comme Thilo Kehrer ou Matija Nastasic mais évolue Naldo évolue clairement à part dans sa catégorie. Si le centre est précis et à bonne hauteur Naldo se chargera de conclure. Il est très difficile de défendre sur lui dans ces conditions.

DFB.de : A quel moment est-il la cible n°1 de l’adversaire et quand parvient-il à créer des espaces pour les autres ?

Daniel Caligiuri : Cela se déroule spontanément, cela dépend de chaque situation. Nous savons que sommes très performants sur coups de pieds arrêtés, notamment grâce à nos joueurs de tête. Nous devons tout simplement nous concentrer pour adresser un bon ballon pour qu’un de nous puisse le recevoir dans les meilleures conditions.

DFB.de : Avez-vous un langage codé lorsque vous levez vos mains sur les corners et les coups francs comme au volley-ball lorsqu’un joueur fait un signe dans son dos avant de servir ?

Daniel Caligiuri : Non, nous n’avons pas ce genre d’habitude entre nous. (rires)