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Bartels : « Jouer avec courage »

Fin Bartels a évolué six ans en Bundesliga, sous les couleurs du SV Werder Brême, avant de retourner dans le club de son enfance, Holstein Kiel, à l'été 2020. Dans deux jours, il affrontera le Borussia Dortmund en demi-finale du DFB-Pokal (samedi, 20h30). Dans une interview accordée à DFB.de, le joueur de 34 ans se livre sur le BVB, sa mise en quarantaine et son avenir.

DFB.de : Monsieur Bartels, la fin de saison de votre équipe en 2.Bundesliga s'annonce chargée. Quelle importance ont les demi-finales du DFB-Pokal en comparaison ?

Fin Bartels : Même si on dit toujours que le plus important est le championnat, une demi-finale de Coupe d’Allemagne est un moment fort pour nous. C’est dans cet état d’esprit que nous abordons la rencontre.

DFB.de : Holstein Kiel n'aura que trois jours de repos entre le match de championnat contre le 1. FC Nürnberg et la Coupe d'Allemagne. Le Borussia Dortmund, quant à lui, aura eu une semaine entière pour se préparer. Cela vous désavantage-t-il ?

Bartels : Nous ne devons pas perdre de temps à nous demander si c'est un désavantage ou non. Nous avons été mis en quarantaine deux fois de suite et nous n'avons pu nous entraîner qu'individuellement. Le plus important est que nous réalisions une bonne performance à Dortmund. Nous devons repousser nos limites, tant sur le plan physique que dans le jeu. Ce n'est que de cette manière que nous pourrons leur poser des problèmes.

DFB.de : Quelles sont vos chances de gagner ?

Bartels : Bien sûr, les chances sont minces. Mais c'était aussi le cas contre le Bayern Munich. Nous voulons jouer avec courage et leur causer des problèmes, afin d'augmenter nos chances de créer la surprise.

DFB.de : Vous avez déjà éliminé le Bayern Munich au deuxième tour. Dans quelle mesure cette expérience pourra-t-elle vous servir en demi-finale ?

Bartels : Dans ce genre de match, l'objectif est de jouer à son niveau et de ne pas se contenter de défendre pendant 90 minutes. Si l'on se contente de rester derrière et de courir après le ballon, ce ne sera qu’une question de temps avant que nous encaissions un but. Il faudra jouer avec courage et avoir nos propres phases de possession.

DFB.de : Vous avez vous-même affronté le Borussia Dortmund à dix reprises ; vous avez gagné trois fois et marqué trois buts. Quel est votre meilleur souvenir face à Dortmund ?

Bartels : Je me souviens d’un match important avec le Werder Brême en 2014-15. Nous étions à la lutte pour le maintien, mais nous avons réussi à gagner 2-1 et à dépasser Dortmund au classement, qui était alors tombé à la 17e place. Jusqu'à présent, les matchs ont toujours été passionnants. Remporter trois matchs sur dix contre une équipe de haut niveau comme Dortmund, c’est plutôt un bon bilan. Mais ce serait bien de l’améliorer encore.

DFB.de : Vous avez évoqué le fait que Holstein Kiel a été mis en quarantaine deux fois récemment. Comment se déorulait votre quotidien ?

Bartels : C'est important d'avoir une routine à suivre. Il y a bien sûr les séances quotidiennes de vélo ou d'athlétisation. Ce n'est pas facile, car vous vous entraînez seul, même si vous êtes en chat vidéo avec l’entraîneur. Vous avez beaucoup de temps et vous ne pouvez pas rester assis, sinon ça devient difficile. J'ai profité de ce temps pour m'occuper de certaines choses que je repoussais depuis des mois. Nous sommes en train de construire une maison, alors il y avait beaucoup à faire.

DFB.de : Vous êtes-vous entraîné avec le ballon dans votre jardin ou cela n'en valait-il pas vraiment la peine ?

Bartels : Le problème était que notre pelouse venait d'être ensemencée et que personne n'était autorisé à y mettre les pieds (rires). Je m'étais isolé de ma famille, afin qu'elle puisse conserver sa routine quotidienne. J'avais le balcon pour moi tout seul, et il ne m'était pas possible de faire grand-chose d'autre que du fitness ou de la musculation. Malheureusement, le football exige plus de votre corps et vous ne pouvez pas vraiment vous entraîner suffisamment à la maison.

DFB.de : Est-il difficile de retrouver sa pleine forme après une quarantaine ?

Bartels : Après une quarantaine, votre forme physique diminue par rapport aux autres équipes. Votre cohésion tactique souffre également à cause de l’arrêt. C'est pourquoi il est encore plus important que nous jouions en équipe. Le point positif, c'est que nous n'avons pas grand-chose à perdre, puisque nous sommes les outsiders.

DFB.de : Changeons de sujet pour terminer : vous aurez 35 ans lorsque votre contrat prendra fin à l'été 2022. Avez-vous déjà une idée de ce que vous voulez faire après votre carrière de joueur ?

Bartels : Pas encore. Je voudrais m’éloigner un peu du football. En tant que joueur professionnel, vous devez faire beaucoup de sacrifices et refuser pratiquement toutes les invitations à des fêtes d'anniversaire ou des mariages, parce que votre emploi du temps ne le permet pas. Il y a plusieurs choses qui m'intéressent en dehors du football, comme l'immobilier. Le football restera toujours une de mes passions. Nous verrons ce qui se passe.

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Fin Bartels a évolué six ans en Bundesliga, sous les couleurs du SV Werder Brême, avant de retourner dans le club de son enfance, Holstein Kiel, à l'été 2020. Dans deux jours, il affrontera le Borussia Dortmund en demi-finale du DFB-Pokal (samedi, 20h30). Dans une interview accordée à DFB.de, le joueur de 34 ans se livre sur le BVB, sa mise en quarantaine et son avenir.

DFB.de : Monsieur Bartels, la fin de saison de votre équipe en 2.Bundesliga s'annonce chargée. Quelle importance ont les demi-finales du DFB-Pokal en comparaison ?

Fin Bartels : Même si on dit toujours que le plus important est le championnat, une demi-finale de Coupe d’Allemagne est un moment fort pour nous. C’est dans cet état d’esprit que nous abordons la rencontre.

DFB.de : Holstein Kiel n'aura que trois jours de repos entre le match de championnat contre le 1. FC Nürnberg et la Coupe d'Allemagne. Le Borussia Dortmund, quant à lui, aura eu une semaine entière pour se préparer. Cela vous désavantage-t-il ?

Bartels : Nous ne devons pas perdre de temps à nous demander si c'est un désavantage ou non. Nous avons été mis en quarantaine deux fois de suite et nous n'avons pu nous entraîner qu'individuellement. Le plus important est que nous réalisions une bonne performance à Dortmund. Nous devons repousser nos limites, tant sur le plan physique que dans le jeu. Ce n'est que de cette manière que nous pourrons leur poser des problèmes.

DFB.de : Quelles sont vos chances de gagner ?

Bartels : Bien sûr, les chances sont minces. Mais c'était aussi le cas contre le Bayern Munich. Nous voulons jouer avec courage et leur causer des problèmes, afin d'augmenter nos chances de créer la surprise.

DFB.de : Vous avez déjà éliminé le Bayern Munich au deuxième tour. Dans quelle mesure cette expérience pourra-t-elle vous servir en demi-finale ?

Bartels : Dans ce genre de match, l'objectif est de jouer à son niveau et de ne pas se contenter de défendre pendant 90 minutes. Si l'on se contente de rester derrière et de courir après le ballon, ce ne sera qu’une question de temps avant que nous encaissions un but. Il faudra jouer avec courage et avoir nos propres phases de possession.

DFB.de : Vous avez vous-même affronté le Borussia Dortmund à dix reprises ; vous avez gagné trois fois et marqué trois buts. Quel est votre meilleur souvenir face à Dortmund ?

Bartels : Je me souviens d’un match important avec le Werder Brême en 2014-15. Nous étions à la lutte pour le maintien, mais nous avons réussi à gagner 2-1 et à dépasser Dortmund au classement, qui était alors tombé à la 17e place. Jusqu'à présent, les matchs ont toujours été passionnants. Remporter trois matchs sur dix contre une équipe de haut niveau comme Dortmund, c’est plutôt un bon bilan. Mais ce serait bien de l’améliorer encore.

DFB.de : Vous avez évoqué le fait que Holstein Kiel a été mis en quarantaine deux fois récemment. Comment se déorulait votre quotidien ?

Bartels : C'est important d'avoir une routine à suivre. Il y a bien sûr les séances quotidiennes de vélo ou d'athlétisation. Ce n'est pas facile, car vous vous entraînez seul, même si vous êtes en chat vidéo avec l’entraîneur. Vous avez beaucoup de temps et vous ne pouvez pas rester assis, sinon ça devient difficile. J'ai profité de ce temps pour m'occuper de certaines choses que je repoussais depuis des mois. Nous sommes en train de construire une maison, alors il y avait beaucoup à faire.

DFB.de : Vous êtes-vous entraîné avec le ballon dans votre jardin ou cela n'en valait-il pas vraiment la peine ?

Bartels : Le problème était que notre pelouse venait d'être ensemencée et que personne n'était autorisé à y mettre les pieds (rires). Je m'étais isolé de ma famille, afin qu'elle puisse conserver sa routine quotidienne. J'avais le balcon pour moi tout seul, et il ne m'était pas possible de faire grand-chose d'autre que du fitness ou de la musculation. Malheureusement, le football exige plus de votre corps et vous ne pouvez pas vraiment vous entraîner suffisamment à la maison.

DFB.de : Est-il difficile de retrouver sa pleine forme après une quarantaine ?

Bartels : Après une quarantaine, votre forme physique diminue par rapport aux autres équipes. Votre cohésion tactique souffre également à cause de l’arrêt. C'est pourquoi il est encore plus important que nous jouions en équipe. Le point positif, c'est que nous n'avons pas grand-chose à perdre, puisque nous sommes les outsiders.

DFB.de : Changeons de sujet pour terminer : vous aurez 35 ans lorsque votre contrat prendra fin à l'été 2022. Avez-vous déjà une idée de ce que vous voulez faire après votre carrière de joueur ?

Bartels : Pas encore. Je voudrais m’éloigner un peu du football. En tant que joueur professionnel, vous devez faire beaucoup de sacrifices et refuser pratiquement toutes les invitations à des fêtes d'anniversaire ou des mariages, parce que votre emploi du temps ne le permet pas. Il y a plusieurs choses qui m'intéressent en dehors du football, comme l'immobilier. Le football restera toujours une de mes passions. Nous verrons ce qui se passe.