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13 juillet 2014 : l’Allemagne sur le toit du monde

Il y a cinq ans, la Mannschaft remportait sa quatrième Coupe du Monde. Retour sur l’une des pages marquantes de l’Histoire du football allemand.

Un parcours semé d’embûches

La route a été longue jusqu’au succès final. Lors de la phase de poules, les hommes de Joachim Löw doivent affronter le Portugal, le Ghana et les Etats-Unis dans le groupe G. Si la première victoire éclatante contre le Portugal de Cristiano Ronaldo (4-0) est source d’espoir, la suite est un peu plus poussive, avec un match nul (2-2) face au Ghana et une courte victoire (1-0) aux dépends des Etats-Unis pour assurer la qualification en huitième de finale.

Pour la première rencontre à élimination directe, les Allemands se font peur une nouvelle fois, et doivent patienter jusqu’aux prolongations pour venir à bout d’une équipe d’Algérie héroïque (2-1).

Au tour suivant, l’Allemagne doit disputer l’un des chocs des quarts de finale contre la France. À cette occasion Philipp Lahm, qui avait débuté la compétition au milieu de terrain, retrouve son poste de latéral droit. Le sélectionneur Joachim Löw peut également bénéficier du retour de blessure de Mats Hummels, dont la présence s’avère décisive, puisque c’est lui qui donne la victoire à son équipe d’un coup de tête à la 13e minute.

Le Brésil humilié à domicile

Mais c’est la rencontre suivante qui a réellement marqué les esprits ; pour accéder à la finale, la Mannschaft doit se défaire du Brésil, organisateur du tournoi et quintuple champion du monde. Ce jour-là, les coéquipiers de Philipp Lahm impressionnent le monde entier, et livrent une prestation qui restera dans les livres d’Histoire.

Après seulement onze minutes de jeu, Thomas Müller ouvre le score d’une reprise de volée à bout portant, à la suite d’un corner de Toni Kroos. C’est ensuite Miroslav Klose qui double la mise à la 23e minute, devenant ainsi le meilleur buteur de l’histoire de la coupe du monde avec seize réalisations. L’Allemagne prend alors totalement le dessus sur son adversaire du soir, et Toni Kroos (24e, 26e) et Sami Khedira (29e) viennent donner à la rencontre des allures de démonstration. À la mi-temps, la partie semble déjà pliée (5-0).

André Schürrle, entré en cours de match, inscrit un doublé en deuxième période (69e, 79e) et permet à ses coéquipiers d’aggraver encore un peu plus le score. Oscar parvient tout de même à réduire la marque pour le Brésil dans les arrêts de jeu, mais c’est évidemment beaucoup trop tard. Les Allemands l’emportent (7-1), au terme d’un match « dont on reparlera encore dans 50 ans » comme le déclarera le soir même le coach portugais José Mourinho.

La finale contre l‘Argentine

En finale, c’est une nouvelle équipe sud-américaine qui attend la Mannschaft, en l’occurrence l’Argentine de Leo Messi. La rencontre est cette fois beaucoup plus disputée, et ce sont les Argentins qui se montrent les premiers dangereux, par l’intermédiaire de Gonzalo Higuaín. Mais l’attaquant, seul face au gardien, ne parvient pas à trouver le cadre de Manuel Neuer. Après cette première alerte sans conséquences, la partie s’équilibre. Malgré de bonnes situations des deux côtés, aucune des deux équipes ne parvient à trouver le chemin des filets, et le score au bout de 90 minutes est toujours nul et vierge (0-0).

C'est finalement lors des prolongations que se fait la décision ; à la 113e minute, le centre d’André Schürrle trouve Mario Götze, qui réussit à contrôler le ballon de la poitrine et à tromper le gardien Romero d’une reprise de volée du pied gauche.

Il reste alors sept minutes à jouer dans la prolongation. Plus rien ne sera marqué, la Mannschaft tient sa quatrième étoile.

« C’est le résultat de 10 années de travail. Ça a débuté avec Jürgen Klinsmann et depuis, nous n’avons cessé de progresser. Cette année, le titre était pour nous », s’enthousiasmera le sélectionneur Joachim Löw après la rencontre. Les joueurs et l’ensemble du staff technique peuvent exulter, il ne leur reste plus qu’à rentrer en Allemagne, où ils seront accueillis en héros, et à fêter la victoire avec l’ensemble de leurs compatriotes.

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Il y a cinq ans, la Mannschaft remportait sa quatrième Coupe du Monde. Retour sur l’une des pages marquantes de l’Histoire du football allemand.

Un parcours semé d’embûches

La route a été longue jusqu’au succès final. Lors de la phase de poules, les hommes de Joachim Löw doivent affronter le Portugal, le Ghana et les Etats-Unis dans le groupe G. Si la première victoire éclatante contre le Portugal de Cristiano Ronaldo (4-0) est source d’espoir, la suite est un peu plus poussive, avec un match nul (2-2) face au Ghana et une courte victoire (1-0) aux dépends des Etats-Unis pour assurer la qualification en huitième de finale.

Pour la première rencontre à élimination directe, les Allemands se font peur une nouvelle fois, et doivent patienter jusqu’aux prolongations pour venir à bout d’une équipe d’Algérie héroïque (2-1).

Au tour suivant, l’Allemagne doit disputer l’un des chocs des quarts de finale contre la France. À cette occasion Philipp Lahm, qui avait débuté la compétition au milieu de terrain, retrouve son poste de latéral droit. Le sélectionneur Joachim Löw peut également bénéficier du retour de blessure de Mats Hummels, dont la présence s’avère décisive, puisque c’est lui qui donne la victoire à son équipe d’un coup de tête à la 13e minute.

Le Brésil humilié à domicile

Mais c’est la rencontre suivante qui a réellement marqué les esprits ; pour accéder à la finale, la Mannschaft doit se défaire du Brésil, organisateur du tournoi et quintuple champion du monde. Ce jour-là, les coéquipiers de Philipp Lahm impressionnent le monde entier, et livrent une prestation qui restera dans les livres d’Histoire.

Après seulement onze minutes de jeu, Thomas Müller ouvre le score d’une reprise de volée à bout portant, à la suite d’un corner de Toni Kroos. C’est ensuite Miroslav Klose qui double la mise à la 23e minute, devenant ainsi le meilleur buteur de l’histoire de la coupe du monde avec seize réalisations. L’Allemagne prend alors totalement le dessus sur son adversaire du soir, et Toni Kroos (24e, 26e) et Sami Khedira (29e) viennent donner à la rencontre des allures de démonstration. À la mi-temps, la partie semble déjà pliée (5-0).

André Schürrle, entré en cours de match, inscrit un doublé en deuxième période (69e, 79e) et permet à ses coéquipiers d’aggraver encore un peu plus le score. Oscar parvient tout de même à réduire la marque pour le Brésil dans les arrêts de jeu, mais c’est évidemment beaucoup trop tard. Les Allemands l’emportent (7-1), au terme d’un match « dont on reparlera encore dans 50 ans » comme le déclarera le soir même le coach portugais José Mourinho.

La finale contre l‘Argentine

En finale, c’est une nouvelle équipe sud-américaine qui attend la Mannschaft, en l’occurrence l’Argentine de Leo Messi. La rencontre est cette fois beaucoup plus disputée, et ce sont les Argentins qui se montrent les premiers dangereux, par l’intermédiaire de Gonzalo Higuaín. Mais l’attaquant, seul face au gardien, ne parvient pas à trouver le cadre de Manuel Neuer. Après cette première alerte sans conséquences, la partie s’équilibre. Malgré de bonnes situations des deux côtés, aucune des deux équipes ne parvient à trouver le chemin des filets, et le score au bout de 90 minutes est toujours nul et vierge (0-0).

C'est finalement lors des prolongations que se fait la décision ; à la 113e minute, le centre d’André Schürrle trouve Mario Götze, qui réussit à contrôler le ballon de la poitrine et à tromper le gardien Romero d’une reprise de volée du pied gauche.

Il reste alors sept minutes à jouer dans la prolongation. Plus rien ne sera marqué, la Mannschaft tient sa quatrième étoile.

« C’est le résultat de 10 années de travail. Ça a débuté avec Jürgen Klinsmann et depuis, nous n’avons cessé de progresser. Cette année, le titre était pour nous », s’enthousiasmera le sélectionneur Joachim Löw après la rencontre. Les joueurs et l’ensemble du staff technique peuvent exulter, il ne leur reste plus qu’à rentrer en Allemagne, où ils seront accueillis en héros, et à fêter la victoire avec l’ensemble de leurs compatriotes.

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