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Dzsenifer Marozsan : « Je n’ai pas regretté un seul instant »

Championne de France, vainqueure de la coupe de France, joueuse de l’année en France… La première saison de Dzsenifer Marozsan à l’Olympique Lyonnais est proche de la perfection. Ce n’est d’ailleurs pas encore fini puisqu’il lui reste à jouer la finale de la Ligue des champions contre le Paris Saint-Germain à Cardiff le 1er juin prochain. À partir de mi-juillet, la joueuse de 25 ans mènera également la sélection allemande en tant que capitaine pendant l’EURO. Dans une interview pour DFB.de, Marozsan aborde sa saison en France, ses inquiétudes après avoir quitté Francfort et les chances de la sélection allemande pour l’EURO aux Pays-Bas.

DFB.de : Madame Marozsan, vous avez remporté le championnat de France, la coupe de France et le trophée de joueuse de l’année. On peut difficilement faire mieux, non ?

Dzsenifer Marozsan : Et pourtant, il reste la finale de Ligue des champions contre le Paris Saint-Germain le 1er juin à Cardiff… Nous avons un dernier gros objectif à atteindre toutes ensemble. Après cela, on pourra dire que ça aura été une première saison d’exception pour moi à Lyon.

DFB.de : Comment avez-vous vécu votre première saison en France ?

Marozsan : J’ai été accueillie incroyablement bien ici. L’acclimatation n’a posé aucun problème et ce, dès le premier jour. Toutes les joueuses sont super gentilles, serviables et prévoyantes. Bien sûr, avant d’arriver je me suis demandé comment les choses allaient se passer, maintenant que je n’étais plus en Allemagne. Je savais cependant que je devais passer ce cap pour progresser. Je dois avouer que je ne l’ai pas regretté un seul instant.

DFB.de : Ce n’est pas trop difficile d’être loin de votre famille ?

Marozsan : Tout le monde sait que je suis très famille. La distance était ma plus grosse inquiétude. Quand je jouais encore à Francfort, j’étais à 200 kilomètres de la maison. Maintenant il y en a 500. Dans les deux cas, il y a de la route. Ce ne sont pas des trajets qu’on fait en quelques minutes. Le changement ne fut donc pas si important.

DFB.de : Comment gérez-vous la barrière de la langue ?

Marozsan : C’est quelque chose que je dois encore améliorer. Quand mes coéquipières me parlent, je comprends tout. Ce n’est pas le problème. Le plus dur pour moi, c’est de parler français. Je n’ai pas encore assez confiance en moi. Je préfère m’exprimer en anglais. Je suis plus sûre de moi. En tout cas, je travaille encore à tout cela.

DFB.de : Sportivement, quel bilan tirez-vous ?

Marozsan : C’est le plus haut niveau à chaque entraînement. Nous avions déjà de super conditions à Francfort mais à Lyon, c’est encore un cran au-dessus. C’est encore plus professionnel. Sportivement, mon arrivée à Lyon était la bonne décision à prendre. Si c’était à refaire, je prendrais la même décision.



Championne de France, vainqueure de la coupe de France, joueuse de l’année en France… La première saison de Dzsenifer Marozsan à l’Olympique Lyonnais est proche de la perfection. Ce n’est d’ailleurs pas encore fini puisqu’il lui reste à jouer la finale de la Ligue des champions contre le Paris Saint-Germain à Cardiff le 1er juin prochain. À partir de mi-juillet, la joueuse de 25 ans mènera également la sélection allemande en tant que capitaine pendant l’EURO. Dans une interview pour DFB.de, Marozsan aborde sa saison en France, ses inquiétudes après avoir quitté Francfort et les chances de la sélection allemande pour l’EURO aux Pays-Bas.

DFB.de : Madame Marozsan, vous avez remporté le championnat de France, la coupe de France et le trophée de joueuse de l’année. On peut difficilement faire mieux, non ?

Dzsenifer Marozsan : Et pourtant, il reste la finale de Ligue des champions contre le Paris Saint-Germain le 1er juin à Cardiff… Nous avons un dernier gros objectif à atteindre toutes ensemble. Après cela, on pourra dire que ça aura été une première saison d’exception pour moi à Lyon.

DFB.de : Comment avez-vous vécu votre première saison en France ?

Marozsan : J’ai été accueillie incroyablement bien ici. L’acclimatation n’a posé aucun problème et ce, dès le premier jour. Toutes les joueuses sont super gentilles, serviables et prévoyantes. Bien sûr, avant d’arriver je me suis demandé comment les choses allaient se passer, maintenant que je n’étais plus en Allemagne. Je savais cependant que je devais passer ce cap pour progresser. Je dois avouer que je ne l’ai pas regretté un seul instant.

DFB.de : Ce n’est pas trop difficile d’être loin de votre famille ?

Marozsan : Tout le monde sait que je suis très famille. La distance était ma plus grosse inquiétude. Quand je jouais encore à Francfort, j’étais à 200 kilomètres de la maison. Maintenant il y en a 500. Dans les deux cas, il y a de la route. Ce ne sont pas des trajets qu’on fait en quelques minutes. Le changement ne fut donc pas si important.

DFB.de : Comment gérez-vous la barrière de la langue ?

Marozsan : C’est quelque chose que je dois encore améliorer. Quand mes coéquipières me parlent, je comprends tout. Ce n’est pas le problème. Le plus dur pour moi, c’est de parler français. Je n’ai pas encore assez confiance en moi. Je préfère m’exprimer en anglais. Je suis plus sûre de moi. En tout cas, je travaille encore à tout cela.

DFB.de : Sportivement, quel bilan tirez-vous ?

Marozsan : C’est le plus haut niveau à chaque entraînement. Nous avions déjà de super conditions à Francfort mais à Lyon, c’est encore un cran au-dessus. C’est encore plus professionnel. Sportivement, mon arrivée à Lyon était la bonne décision à prendre. Si c’était à refaire, je prendrais la même décision.

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DFB.de : Les observateurs disent que Lyon marche sur le reste du championnat. Comment voyez-vous cela ?

Marozsan : C’est vrai que le niveau est plus homogène en Allemagne. Sur cet aspect, l’Allianz Frauen-Bundesliga a des avantages sur la Division 1. À côté de cela, le Paris Saint-Germain et Montpellier furent des adversaires dangereux. Pour le reste, c’est vrai qu’on peut ressentir une classe d’écart. Les grosses équipes françaises sont par contre ce qui se fait de mieux en Europe et de loin. Ce n’est pas un hasard si deux équipes françaises se retrouvent en finale de la Ligue des champions.

DFB.de : Avec quelles attentes allez-vous aborder ce match ?

Marozsan : Nous sommes dans la peau du favori et nous l’acceptons sans problème. Nous savons que nous allons devoir être dans un bon jour. Nous ne l’avons emporté qu’aux tirs au but contre le Paris Saint-Germain en finale de coupe de France. C’est un adversaire redoutable. Paris a largement mérité de sortir le Bayern Munich en quart de finale de la compétition. Cela veut dire beaucoup.

DFB.de : Vous avez été désignée comme joueuse de l’année en France par l’UNFP. Que représente cette distinction pour vous ?

Marozsan : Pour moi, le succès de l’équipe passe avant tout le reste. Tous les gens qui me connaissent bien le savent. Après, je mentirais si je disais que cette distinction personnelle ne me rendait pas fière – avant tout parce que cela ne fait que huit mois que je suis arrivée en France. Il y a ici des joueuses qui sont très fortes individuellement. J’ai donc reçu cette information avec une très grande joie. Cependant, cela n’a été rendu possible que grâce aux joueuses qui m’entourent.

DFB.de : Tandis que certaines joueuses vont pouvoir profiter de la trêve estivale, vous continuez de battre le fer tant qu’il est chaud. Le 16 juillet, vous allez participer à l’EURO féminin.

Marozsan : J’ai vraiment très hâte de disputer cette compétition. Après la finale de la Ligue des champions, il sera important de relâcher la pression et de profiter de quelques moments de détente. Mi-juin, nous nous lancerons dans la préparation de l’EURO.

DFB.de : Quelles sont vos chances dans cette compétition ?

Marozsan : Nous sommes les tenantes du titre. Je pense que ça veut tout dire. Nous pouvons dire avec assurance que nous voulons encore aller au bout de cette compétition. Bien sûr, ce sera plus facile à dire qu’à faire car dans le foot féminin, l’écart entre les différentes équipes se resserre de plus en plus. Il y a eu une progression incroyable. Je pense toutefois que l’Allemagne est précurseur de cette progression dans de nombreux domaines et qu’en aucun cas il nous faut nous cacher.

DFB.de : L’été dernier, il y a eu des changements d’effectif profonds. Comment percevez-vous cela ?

Marozsan : Nous avons encore, sans l’ombre d’un doute, des joueuses importantes et surtout expérimentées. Dans le même temps, de jeunes joueuses talentueuses nous ont rejoint. Elles apportent un vent de fraîcheur. Nous sommes sur la bonne voie. Les automatismes fonctionnent de mieux en mieux. De plus, nous avons encore la préparation pour apprendre à mieux jouer ensemble encore. Je ne me fais donc aucun soucis. Au contraire, je suis même très positive. Nous voulons avoir un rôle à jouer dans cette compétition et c’est ce que nous allons faire.